Le président américain effectuera une visite d’État au Royaume-Uni du 3 au 5 juin, a annoncé mardi le palais de Buckingham, un déplacement qui devrait attirer une vague de protestations avec déjà des appels à manifester.
Donald Trump sera l’invité de la reine Elizabeth II et rencontrera également la Première ministre, Theresa May.
« Cette visite d’État est l’opportunité de renforcer notre relation déjà étroite dans des domaines comme le commerce, l’investissement, la sécurité et la défense, et de discuter de comment nous pouvons bâtir ces liens dans les années à venir », a souligné dans un communiqué Theresa May, qui compte sur son allié américain pour l’après-Brexit.
De son côté, la Maison-Blanche a déclaré que cette visite d’État « réaffirmera la relation durable et privilégiée qui unit les États-Unis et le Royaume-Uni ».
Theresa May avait invité le dirigeant américain dès son arrivée au pouvoir en janvier 2017 mais la visite d’État initialement annoncée s’était transformée en simple « visite de travail » en juillet 2018 face aux appels à manifester en raison de ses prises de positions sur l’immigration notamment. À l’époque, Downing Street avait souligné que la visite d’État restait cependant d’actualité.
À la différence d’une visite de travail, une visite d’État implique de plus amples honneurs, procession en carrosse dans Londres et banquets inclus. Lors de sa venue, le 13 juillet, Donald Trump avait pris le thé avec la monarque britannique au château de Windsor, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Londres et s’était entretenu avec Theresa May dans sa résidence de campagne de Checkers, pour échapper aux manifestations londoniennes. Des dizaines de milliers de personnes avaient défilé à Londres contre la venue du président américain qualifié de « misogyne, homophobe, xénophobe ».
AFP