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Des roquettes tirées sur Tel-Aviv


Plus de 500 personnes ont été tuées à Gaza depuis lundi. 

La situation empire encore dans la bande de Gaza. Les bombardements israéliens meurtriers ont provoqué la réplique du Hamas.

Le Hamas a affirmé avoir tiré des roquettes sur Tel-Aviv jeudi, dans une première riposte au nombre croissant de civils tués dans la bande de Gaza depuis la reprise des opérations aériennes et terrestres israéliennes. L’armée israélienne a interdit dans la matinée toute circulation sur la route Salaheddine, principal axe routier courant du nord au sud de la bande de Gaza, après avoir annoncé la veille le lancement d’opérations militaires terrestres «ciblées» dans le territoire palestinien.

Selon la Défense civile de Gaza, au moins 504 personnes parmi lesquelles plus de 190 mineurs ont été tuées depuis la reprise des frappes israéliennes dans la nuit de lundi à mardi.

L’armée israélienne a affirmé jeudi avoir tué le chef de la sécurité intérieure du Hamas à Gaza. Elle a également appelé les habitants de la zone de Bani Souheila, dans le sud, à évacuer en prévision d’une frappe aérienne.

«Les organisations terroristes reviennent dans les zones peuplées pour tirer des roquettes», a indiqué le porte-parole arabophone de l’armée, Avichay Adraee, pour justifier cet appel lancé après les tirs de trois roquettes vers Israël revendiqués par la branche armée du mouvement islamiste palestinien.

Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont affirmé avoir visé jeudi après-midi Tel-Aviv avec des roquettes en riposte aux «massacres de civils», commis selon elles par Israël à Gaza. L’armée de l’air israélienne a indiqué avoir intercepté un projectile tiré depuis Gaza et ajouté que deux autres étaient tombés sur des zones non habitées.

Après des semaines d’impasse, Israël a mené mardi les frappes les plus meurtrières sur Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve le 19 janvier. Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a averti qu’elles n’étaient «que le début» et que la pression militaire était «indispensable» pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas.

Ces bombardements massifs ont brisé le calme relatif qui régnait dans la bande de Gaza depuis le début du cessez-le-feu, après quinze mois d’une guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque, 58 restent retenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.