Jean-Claude Juncker a vécu ce vendredi son dernier Conseil européen. Il passera la main pour de bon à Ursula von der Leyen. Il a dit toute sa fierté d’avoir occupé cette fonction. «Je serai toujours fier, jusqu’à la fin de ma vie, d’avoir servi l’Europe.»
Last #EUCO for President Juncker: « I will always be proud, until the end of my life, for having served Europe »
President @JunckerEU, extremelly moved, says thanks to @eucopresident, EU correspondents and journalists for all these years. pic.twitter.com/0sfNBCegdV
— Pablo Pérez (@PabloPerezA) October 18, 2019
Se confiant à notre envoyé spécial à Bruxelles du Quotidien, Jean-Claude Juncker a expliqué : « J’ai fait quelques erreurs. Je n’ai pas toujours voulu tout entendre. Mais j’ai aussi signé beaucoup de succès.» Le plan Juncker, qui a réussi à générer 315 milliards d’euros, et l’approfondissement de l’Union économique et monétaire figurent parmi ces succès. Sur la dernière ligne droite, le président sortant de la Commission a fini par arracher un nouveau deal pour permettre une sortie ordonnée du Royaume-Uni de l’UE.
S’agira-t-il du dernier acquis majeur de sa longue carrière politique? La balle est entre les mains du Parlement britannique.
« Je vais leur manquer »
Mais quoi qu’il en soit, Jean-Claude Juncker quittera Bruxelles non sans nostalgie. « Je vais leur manquer plus que ce ne sera le cas pour moi », lance-t-il avant de jeter un dernier regard en arrière : « Quand je suis arrivé, il y avait 10 pays autour de la table. Chacun savait tout sur l’autre. Puis on est passé à 12, 15, 25 et même 28. Aujourd’hui, plus personne ne connait vraiment l’autre ». Mais cela n’a pas empêché Jean-Claude Juncker de marquer l’Europe de son empreinte.
David Marques