Des hôpitaux britanniques au constructeur français Renault, en passant par des ministères russes ou la compagnie ferroviaire publique allemande, des dizaines d’entreprises et d’organisations à travers le monde ont été touchées par l’attaque informatique massive de vendredi.
Le NHS
Le service public de santé britannique (NHS), cinquième employeur du monde avec 1,7 million de salariés, a été visé par ce piratage informatique sans précédent. Environ 45 établissements ont été touchés, selon la ministre britannique de l’Intérieur Amber Rudd. Plusieurs d’entre eux ont été obligés d’annuler ou de reporter des interventions médicales.
Renault
Le constructeur automobile français Renault a été touché par la vague de cyberattaques simultanées, et des sites de production en France sont à l’arrêt, a annoncé la direction du groupe. Un porte-parole de la filiale de Renault en Slovénie, Revoz, a déclaré que les ordinateurs de l’usine de Novo Mesto avaient été touchés, entraînant un arrêt de production.
Les banques et ministères russes
La Banque centrale russe a annoncé samedi que le système bancaire du pays avait été visé par une cyberattaque massive, ainsi que plusieurs ministères, et que les pirates avaient tenté de forcer les installations informatiques du réseau ferroviaire.
Deutsche Bahn
Des panneaux d’affichages en gare ont été piratés, et plusieurs passagers allemands ont posté sur Twitter des photos de panneaux avec la demande de rançon à la place des horaires de départs et d’arrivées. « Le trafic n’est pas affecté par le virus et il n’y a aucune perturbation ni sur les grandes lignes ni sur les lignes régionales », a cependant assuré la compagnie ferroviaire publique Deutsche Bahn.
FedEx
Le géant américain de livraison de colis FedEx a annoncé avoir été touché et assuré qu’il appliquait « des mesures pour remédier le plus vite possible » à cette situation.
Telefonica
Le géant des télécoms espagnol a été visé, mais « les équipements infectés sont sous contrôle et en train d’être réinstallés », selon le responsable de la cybersécurité de Telefonica, l’ancien hacker espagnol Chema Alonso.
« Vos fichiers importants ont été cryptés », pouvait-on lire sur les captures d’écran d’ordinateurs infectés, largement diffusées par les médias en Espagne, où le gouvernement a confirmé vendredi « différentes cyberattaques visant des sociétés espagnoles ».
Le Quotidien/AFP