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Crash en Iran : Kiev étudie sept thèses dont celle d’un missile


Les causes du crash sont encore inconnues. (Photo AFP)

Les autorités ukrainiennes ont indiqué jeudi étudier sept thèses du crash du Boeing 737 d’Ukraine International Airlines mercredi à Téhéran, qui a fait 176 morts, parmi lesquelles celle d’un tir de missile, d’un attentat ou d’un problème technique.

« Nous examinons minutieusement toutes les thèses, il y en a sept », a déclaré Serguiï Danylov, secrétaire du Conseil ukrainien de sécurité et de défense nationale. Pour l’instant, « aucune n’est prioritaire », a-t-il précisé. Parmi ces thèses figurent celle d’un tir de missile antiaérien contre le Boeing, de l’explosion d’une bombe placée à bord, de la collision de l’avion avec un drone ou encore d’une déflagration du moteur « pour raisons techniques ».

L’Organisation de l’aviation civile iranienne a publié dans la nuit de mercredi à jeudi un premier rapport préliminaire précisant que l’appareil avait dû faire demi-tour en raison d’un « problème » et que « le pilote n’a transmis aucun message radio concernant des circonstances inhabituelles ». Il indique également des témoins « oculaires » ont parlé d’un « incendie » à bord.

L’avion de ligne de la compagnie privée Ukraine International Airlines (UIA) a décollé mercredi matin de Téhéran en direction de Kiev avant de s’écraser deux minutes plus tard, tuant les 176 personnes à bord, principalement des Iraniens et des Canadiens. Onze Ukrainiens dont neuf membres d’équipage se trouvent également parmi les victimes.

L’Ukraine a dépêché à Téhéran 45 de ses experts pour étudier les causes de la tragédie. Arrivée jeudi, la délégation espère pouvoir participer à l’enquête et notamment « au décryptage des boîtes noires » du Boeing, a indiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors que l’Iran a déjà indiqué qu’il refusait de les remettre aux Américains. Selon Serguiï Danylov, certains des experts ukrainiens envoyés en Iran ont participé à l’enquête sur la destruction du vol MH17, abattu par un missile au dessus de l’est de l’Ukraine en guerre en 2014, une tragédie qui a fait 298 morts.

AFP/LQ