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Corée du Nord: le Conseil de sécurité réuni à la demande des États-Unis


Un homme regarde le 28 avril 2016 à Séoul des images d'archives de la télévision nord coréenne du lancement d'un missile nord-coréen. (Photo : AFP)

Le Conseil de sécurité de l’ONU a entamé jeudi des consultations d’urgence à huis clos, à la demande des États-Unis, après de nouveaux essais de missiles balistiques menés par la Corée du Nord, ont indiqué des diplomates.

La Corée du Nord a tenté de lancer deux missiles à moyenne portée mais ces tentatives ont échoué, selon les autorités sud-coréennes. Le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric a jugé «que ce type d’action est extrêmement inquiétant» de la part de la Corée du Nord. Il a une nouvelle fois, comme pour de précédents tirs balistiques, exhorté Pyongyang «à s’abstenir de toute nouvelle action provocatrice et à respecter ses engagements internationaux.

Plusieurs résolutions de l’ONU interdisent à Pyongyang toute activité balistique ou nucléaire. Le régime communiste est sous le coup de plusieurs séries de sanctions internationales depuis qu’il a procédé à son premier essai nucléaire il y a dix ans. Le 15 avril dernier, date anniversaire du fondateur du régime Kim Il-Sung, le Nord avait déjà essuyé un revers cuisant en testant un missile Musudan, engin qui serait capable de frapper les bases militaires américaines de l’île de Guam, dans le Pacifique.

Pyongyang avait ensuite annoncé le 23 avril un lancement de missile depuis un sous-marin. Le Conseil de sécurité avait réagi par une déclaration unanime «condamnant fermement» ce tir avorté, considéré comme une violation des résolutions de l’ONU qui interdisent à la Corée du Nord toute activité balistique ou nucléaire. Les spéculations vont aussi bon train sur le fait que la Corée du Nord pourrait être tentée de mener prochainement son cinquième essai nucléaire, à l’approche du premier Congrès du parti communiste nord-coréen depuis 1980.

L’ONU a nettement alourdi en mars les sanctions internationales imposées à Pyongyang dans la foulée du dernier essai nucléaire nord-coréen de janvier.

Le Quotidien/AFP

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