Des démineurs sont brièvement intervenus mardi matin près du centre culturel de Copenhague visé par une fusillade meurtrière samedi, après la découverte d’une « lettre suspecte » qui s’est révélée sans danger, a annoncé la police danoise.
Après une vingtaine de minutes d’intervention des démineurs, la police danoise a indiqué qu’il n’y avait aucun danger. (Photo : AFP)
La lettre contenait une référence explicite à l’attaque qui a fait un mort et blessé trois policiers lors d’un débat sur l’islamisme et la liberté d’expression, selon la police citée par l’agence de presse danoise Ritzau.
« La police est actuellement près de Krudttønden (centre culturel) après la découverte d’une lettre suspecte », avait d’abord annoncé la police sur Twitter. « Des démineurs ont été appelés », avait-elle ajouté, précisant qu’il s’agissait d’ « une procédure normale ».
Après une vingtaine de minutes, elle a indiqué qu’il n’y avait aucun danger : « Fouilles terminées. Pas de trace d’explosif. » Par ailleurs, la police a annoncé également mardi une arrestation qui s’est déroulée dans la nuit, sans toutefois préciser si elle était liée aux attaques du week-end. « Nous pouvons confirmer que nous avons procédé à une arrestation mais nous ne pouvons pas dire si elle est liée à l’enquête en cours ni les raisons pour lesquelles l’homme a été arrêté », a déclaré un porte-parole, Steen Hansen.
Selon le journal Ekstra Bladet qui montre des images impressionnantes d’une équipe d’intervention spéciale, l’arrestation a eu lieu dans le quartier populaire de Nørrebro, où l’auteur présumé des attaques — un Danois d’origine palestinienne — a été abattu par la police tôt dimanche matin.
Après l’attaque du centre culturel dans laquelle un réalisateur de 55 ans, Finn Nørgaard, a péri, d’autres coups de feu avaient ciblé une synagogue dans la nuit de samedi à dimanche, tuant un juif de 37 ans qui montait la garde à l’extérieur du bâtiment. Deux autres policiers avaient été blessés. Lundi, la police avait aussi annoncé l’arrestation et l’inculpation pour complicité de deux hommes soupçonnés d’avoir aidé l’auteur présumé des attentats à faire disparaître une arme et à se procurer une cachette.
AFP