Le Premier ministre belge Charles Michel était l’invité d’Europe 1 ce lundi matin. Il a regretté la stigmatisation dont son pays a fait l’objet dans la foulée des attentats parisiens.
Bruxelles accueillera ce lundi un sommet franco-belge sur la lutte contre le terrorisme après les attentats du 13 novembre dernier à Paris. Il réunira les deux Premiers ministres Charles Michel et Manuel Valls, ainsi que les ministres de l’Intérieur et de la Justice des deux pays.
C’est dans ce cadre que le Premier ministre belge, Charles Michel, a accordé ce lundi matin une interview à Thomas Sotto sur Europe 1. Le Premier ministre a été interrogé sur la manière dont la Belgique a géré la menace terroriste ces dernières semaines. Charles Michel en a ainsi profité pour remettre les pendules à l’heure avec ses voisins qui avaient eu la critique facile par rapport à la politique de prévention belge. «Je regrette les caricatures et les stigmatisations exprimées contre la Belgique. Il y a, en Europe, partout, des difficultés. Il y en a en France, il y en a en Belgique aussi…»
Il est ainsi revenu sur la manière dont les services belges avaient déjoué un attentat imminent dans la foulée de la tuerie de Charlie Hebdo. «Il y a un an, les services de sécurité belges étaient cités en exemple parce qu’ils avaient déjoué les attentats à Verviers. Nous ne sommes pas devenus, quelques mois plus tard, des incapables, des incompétents. Le risque zéro n’existe pas.»
«Pas de zone de non-droit en Belgique»
Autre actualité abordée, et commune à la France et à la Belgique: les migrants qui tentent d’entrer en Angleterre. Le phénomène de camp provisoire semble se déplacer de Calais vers Zeebruges. «Nous voulons tout faire pour empêcher ça, pour ne pas que s’installent des situations de fait. Nous sommes déterminés à travailler ensemble. Nous n’acceptons pas une telle situation en Belgique. Nous sommes déterminés à agir pour ne pas que des zones de non-droit s’installent en Belgique.»
Le Quotidien (avec L’Avenir)