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Nucléaire belge : l’Allemagne momentanément rassurée


La centrale nucléaire de Doel. (Photos AFP)

La ministre de l’Environnement allemande s’est dite rassurée « pour le moment » sur le dossier sensible de l’état des centrales nucléaires belges, lors d’une visite lundi à Bruxelles où a été décidée la création de groupes de travail communs.

Jan Jambon et Barbara Hendricks.

Jan Jambon et Barbara Hendricks.

« Pour le moment je suis rassurée, on va voir », a déclaré Barbara Hendricks après une rencontre avec le ministre belge de l’Intérieur Jan Jambon, au cours de laquelle elle a fait part des inquiétudes de l’Allemagne concernant l’état des centrales de Doel et Tihange, proches des frontières. « La Belgique a assuré que les experts vont répondre au catalogue des questions du gouvernement allemand en février, et en mars on va se rencontrer dans un groupe de travail ad hoc au niveau des experts », a ajouté Barbara Hendricks.

De son côté, Jan Jambon a réitéré sa promesse de créer des inspections croisées entre les deux pays frontaliers.

La Belgique, qui a récemment prolongé de dix ans la durée de vie de plusieurs réacteurs ayant atteint la limite d’âge de 40 ans, cherche à apaiser les craintes de ses voisins – Pays-Bas, Luxembourg et Allemagne – en recevant des membres de leurs gouvernements. A contrario, le Luxembourg n’est pour sa part pas rassuré après la visite du secrétaire d’État Camille Gira le 18 janvier.

L’inquiétude a gagné ces pays voisins de la Belgique à la suite d’une série d’arrêts inopinés et d’incidents récents, qui ont affecté notamment deux réacteurs, Doel 3 et Tihange 2, relancés fin décembre après un arrêt de près de deux ans lié à des craintes sur leur sûreté en raison de fissures dans les parois de leur cuve.

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