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Brexit : les propositions de Londres « pas acceptables en l’État »


Theresa May est invitée à "retravailler" ses propositions pour débloquer les négociations. (photo AFP)

Emmanuel Macron a estimé jeudi à Salzbourg (Autriche) que les propositions britanniques sur le Brexit n’étaient « pas acceptables en l’état » sur le plan économique car elles « ne sont pas respectueuses de l’intégrité du marché unique ».

« Nous sommes aujourd’hui à l’heure de vérité » sur le Brexit et « il faut utiliser les prochaines semaines pour avancer », a déclaré le président français devant la presse, en indiquant attendre de « nouvelles propositions britanniques en octobre ».

Le président du Conseil européen Donald Tusk a de son côté estimé jeudi que la proposition de la Première ministre britannique Theresa May sur le cadre de la coopération économique future entre l’UE et le Royaume-Uni après le Brexit « ne fonctionnera pas ». « Le cadre des relations économiques tel qu’il est proposé ne fonctionnera pas, ne serait-ce que parce qu’il saperait les fondements du marché intérieur » de l’Union, a affirmé Donald Tusk.

Copie à revoir

Le Polonais avait déjà appelé mercredi soir Londres à « retravailler » ses propositions pour débloquer les négociations sur le Brexit, entrées dans leur dernière ligne droite. Londres et Bruxelles espèrent s’entendre lors d’un prochain sommet en octobre à Bruxelles sur un accord scellant leur divorce, ainsi que sur une déclaration fixant le cadre de leur future relation, en particulier au niveau économique.

Un sommet européen extraordinaire pourrait cependant être convoqué les 17 et 18 novembre si les discussions n’aboutissent pas, a prévenu Donald Tusk. Britanniques et Européens ont déjà trouvé des compromis sur la plupart des contentieux nés de la rupture programmée, notamment la facture à régler. Mais ils continuent de buter sur certains points, principalement le sort de la frontière irlandaise. Cette question « reste notre priorité et sur ce point-là nous aurons besoin de plus que de la bonne volonté », a insisté le président du Conseil jeudi.

LQ/AFP