Le préaccord présenté mardi à Bruxelles pour éviter une sortie du Royaume-Uni de l’UE est « équitable », aussi bien pour Londres que pour ses partenaires européens, a plaidé mercredi devant le Parlement européen Jean-Claude Juncker.
La proposition, posée mardi sur la table par le président du Conseil européen Donald Tusk, « est équitable pour le Royaume-Uni et équitable pour les 27 autres États membres », a fait valoir le président de la Commission européenne, lors d’une session plénière du Parlement.
To be, or not to be together, that is the question… My proposal for a new settlement for #UKinEU https://t.co/w4VSmnbahQ
— Donald Tusk (@eucopresident) 2 Février 2016
« Comme le Premier ministre (britannique) David Cameron, nous voulons tous que l’UE soit plus compétitive et crée davantage d’emplois », a argué Jean-Claude Juncker, soulignant que le Parlement européen aurait aussi à se prononcer sur les réformes envisagées pour satisfaire Londres.
Passant en revue les quatre domaines dans lesquels Donald Tusk a proposé des mesures, qui doivent désormais être discutées par les 27 autres États membres de l’UE, Jean-Claude Juncker a souligné qu’il était « reconnu que tous les États membres » ne participaient de la même manière à tous les domaines du ressort de l’UE. « Nous avons répondu aux inquiétudes » de David Cameron, « tout en respectant les traités », a-t-il assuré.
Le chef de l’exécutif européen a aussi loué le mécanisme de « sauvegarde » proposé pour limiter pendant une période de jusqu’à quatre ans les aides sociales aux travailleurs migrants intra-européens s’installant sur le sol britannique. Il s’appliquera « dans des cas exceptionnels », note Jean-Claude Juncker, tout en indiquant que la situation actuelle du Royaume-Uni pourrait répondre à un tel critère.