Trois hommes soupçonnés d’avoir pris part à une prise d’otage lundi à Gand (nord-ouest de la Belgique) ont été arrêtés, mais l’intervention de la police se poursuivait à la mi-journée, ont rapporté les médias belges.
Un policier belge en faction devant l’immeuble où s’est déroulée la prise d’otage. (Photos : AFP)
Les trois suspects, qui se seraient rendu sans violence, ont été « évacués, les mains en l’air » par les forces spéciales de la police, qui avaient déployé d’importants moyens, a rapporté la télévision publique flamande VRT.
« L’intervention est toujours en cours » et la situation « pas claire », selon la VRT, qui a précisé qu’une vingtaine de policiers lourdement armés avaient investi l’appartement peu avant 13h00 (12h00 GMT).
Les preneurs d’otage, dont les motivations ne sont pas d’ordre terroriste, selon le parquet, retenaient au moins une personne. Le sort d’un quatrième homme armé soupçonné de participer à cette prise d’otage n’était pas connu dans l’immédiat. Selon des voisins cités par la VRT, l’appartement, situé dans un quartier populaire de Gand, était occupé par des « trafiquants de drogue ».
La justice n’a pas donné d’indication sur les motivations des preneurs d’otage, mais le parquet de Gand a précisé qu’il n’y avait « pas d’indication que ceci ait un lien avec le terrorisme, l’Etat islamique ou avec ce qui se passe en ce moment à Sydney », où un homme armé retenait un nombre indéterminé de clients et d’employés dans un café où un drapeau islamique noir a été déployé.
La prise d’otage, impliquant quatre hommes armés, a débuté peu avant 09h00 (08h00 GMT) et était prise « très au sérieux », a indiqué le parquet de la ville. Au moins une personne était retenue. La police avait été avisée « immédiatement » par une personne qui se trouvait « sur place » et avait réussi à quitter l’immeuble d’habitation, a-t-on expliqué de même source. Un périmètre de sécurité a été instauré et des unités d’intervention de la police fédérale ont été dépêchées pour renforcer les rangs de la police locale, a précisé à l’AFP un porte-parole de la police. Le parquet fédéral a également indiqué que la motivation de cet acte ne semble pas être terroriste. Il n’a pas été saisi de la prise d’otage alors qu’il est compétent en matière de terrorisme, selon un porte-parole.
AFP