Les cafés et restaurants de Belgique, fermés depuis fin octobre, pourront rouvrir leurs terrasses le samedi 8 mai en limitant le nombre de consommateurs par table, a indiqué une source gouvernementale, confirmant des informations des médias.
Dans une conférence de presse annoncée en fin de journée, le Premier ministre Alexander De Croo devait détailler les conditions de cette réouverture et toute une série de mesures visant à assouplir le confinement partiel dans lequel vit le pays.
La question de la réouverture des cafés et restaurants fait l’objet depuis plusieurs jours de vifs débats en Belgique.
Pour la première fois depuis le début de la pandémie les grandes fédérations du secteur (surnommé l’horeca en Belgique), associant les brasseurs belges, ont financé ensemble une vaste campagne publicitaire lancée mercredi dans les médias pour réclamer une réouverture totale – en intérieur et en extérieur – le samedi 1er mai. « Six entreprises sur dix de l’horeca sont en difficulté », déplore le secteur.
Les écoles aussi
La Belgique, pays de 11,5 millions d’habitants où la pandémie a fait à ce jour 23 566 morts selon les chiffres officiels, a connu fin mars un nouveau tour de vis dans les restrictions pour endiguer la troisième vague. Les coiffeurs ont dû de nouveau ranger leurs ciseaux et les écoles ont été fermées une semaine avant les congés de Pâques (qui s’achèvent le 18 avril).
A l’issue de la réunion qui s’est tenue mercredi, le Premier ministre doit annoncer la réouverture des écoles, comme prévu, lundi prochain, et celle des métiers de contact (dont les coiffeurs) le 26 avril. Les voyages non essentiels hors des frontières devraient pouvoir reprendre lundi prochain.
En revanche, d’après les médias belges, les perspectives de reprise pour le secteur de culture et les salles de spectacle pourraient faire l’objet d’une autre réunion à la fin avril.
La moyenne quotidienne des nouvelles infections est retombée à environ 3 500, après être montée au-delà de 6 000 fin mars. Mais la pression reste forte sur le système hospitalier avec actuellement 945 patients Covid recensés dans les unités de soins intensifs, un chiffre qui a doublé depuis la mi-mars.
LQ/AFP