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Bachar al-Assad fustige une « escalade des agressions contre la Syrie »


Le président Assad assure que cette "escalade" ne fait que "renforcer la détermination des Syriens à lutter contre le terrorisme et à préserver la souveraineté" du pays. (photo AFP)

Le président syrien Bachar al-Assad a fustigé lundi « l’escalade des agressions contre la Syrie », au lendemain de tirs de missiles ayant visé des positions militaires du pouvoir de Damas.

Le chef de l’État n’a toutefois pas évoqué nommément ces frappes ayant tué 26 combattants prorégime, majoritairement iraniens, selon une ONG qui a évoqué une « probable » responsabilité israélienne. Le régime syrien n’a pas donné de bilan pour ces tirs de missiles.

Assad a fait ces déclarations à l’occasion d’une rencontre à Damas avec une délégation iranienne. L’Iran est avec la Russie, un des alliés les plus solides du régime syrien. Estimant que « les pays hostiles » à la Syrie étaient passés « au stade de l’agression directe », le président Assad a toutefois assuré que cette « escalade » ne fait que « renforcer la détermination des Syriens à lutter contre le terrorisme et à préserver la souveraineté » du pays.

Le 14 avril, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni avaient mené des frappes de représailles contre des positions militaires du régime, au lendemain d’une attaque chimique présumée, imputée à ses forces, dans une ville rebelle aux portes de Damas.

En avril 2017, Washington avait déjà lancé 59 missiles contre une base aérienne syrienne, à la suite d’une attaque chimique imputée à Damas contre la ville de Khan Cheikhoun où au moins 80 personnes avaient péri.

Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a effectué de nombreux raids aériens contre des cibles dans ce pays, notamment contre le mouvement libanais Hezbollah qui combat aux côtés de l’armée syrienne. L’État hébreu confirme rarement ces opérations militaires. Le 9 avril, Israël avait été accusé par le régime syrien et son allié iranien d’avoir mené des frappes meurtrières contre une base militaire dans le centre du pays.

Le Quotidien/AFP