Accueil | Monde | Avenir de l’UE : la Commission lance sa « consultation citoyenne »

Avenir de l’UE : la Commission lance sa « consultation citoyenne »


Chômage, crise migratoire et protection des frontières, sécurité, terrorisme et radicalisation, environnement et climat... autant de sujets d'actualité sur lesquels les citoyens sont invités à s'exprimer. (illustration AFP)

La Commission européenne a lancé mercredi des « consultations citoyennes » sous forme d’un questionnaire en ligne adressé aux Européens, parallèlement aux consultations organisées dans les États membres pour préparer la « refondation » de l’UE.

« L’enquête que nous lançons aujourd’hui pose la question à tous les Européens : quel avenir voulons-nous pour nous-mêmes, pour nos enfants et pour notre Union ? Le moment est venu pour les Européens de s’exprimer, haut et fort, sur les questions qui les intéressent et sur ce qu’ils attendent de leurs dirigeants à cet égard », a expliqué le président de la Commission Jean-Claude Juncker dans un communiqué.

Le questionnaire a été établi par un « panel citoyen européen » ayant rassemblé le week-end dernier à Bruxelles une centaine de personnes issues de toutes les classes d’âges et de tous les métiers. Tirées au sort et censées représenter la diversité des 27 États membres (à l’exception du Royaume-Uni, en raison du Brexit). Ce panel, chargé d’identifier 12 questions principales qui préoccupent les Européens, a débattu sous les auspices du Comité économique et social européen, organe consultatif qui se veut le « représentant de la société civile ».

Une « première » transnationale et multilingue dans l’histoire des institutions.

Sans grande surprise, le questionnaire – accessible en français sur le site de la Commission – porte sur les sujets d’inquiétude et les attentes des Européens : chômage, crise migratoire et protection des frontières, sécurité, terrorisme et radicalisation, environnement et climat… Le processus, déjà lancé en France à l’origine de ces consultations, doit se poursuivre dans les États membres qui le souhaitent, chargés d’organiser leurs « dialogues citoyens », jusqu’en octobre, avant de faire l’objet d’une synthèse qui sera présentée aux chefs d’État et de gouvernement lors de leur Conseil de décembre prochain dans la perspective du sommet de l’UE du 9 mai 2019 à Sibiu (Roumanie).

Le Quotidien/AFP