Les services de sécurité russes ont annoncé samedi avoir interpellé l’auteur présumé de l’attentat qui a fait 18 blessés mercredi à Saint-Pétersbourg, un déséquilibré selon des médias russes, bien que Daech ait revendiqué l’opération.
Les services russes, le FSB, ont annoncé avoir arrêté « lors d’une opération spéciale » samedi l’auteur présumé de cette attaque qui a secoué à quatre jours du réveillon du Nouvel an la deuxième ville du pays, frappée en avril par un attentat meurtrier.
« Le suspect est en train d’être interrogé », a indiqué Svetlana Petrenko, une porte-parole du Comité d’enquête, organe chargé des principales investigations criminelles en Russie.
Selon une source proche du dossier interrogée par l’agence Interfax, le suspect est « un habitant de Saint-Pétersbourg de 35 ans du nom de Dmitri Loukianenko ». Il serait membre « du mouvement nationaliste occultiste New Age », selon cette source.
« Le suspect est enregistré dans une clinique psychiatrique et menait une vie asociale », a ajouté une source au sein des forces de l’ordre citée par l’agence publique TASS.
Selon le site d’information local Fontanka.ru, l’auteur présumé a déjà été condamné pour possession de stupéfiants.
Ce profil semble trancher avec celui d’un partisan de Daech, qui a revendiqué cet attentat via un communiqué diffusé par son organe de propagande Amaq.
Dix-huit personnes ont été blessées dans l’explosion mercredi soir d’une bombe artisanale d’une puissance équivalent à 200 grammes de TNT placée dans un casier de la consigne d’un supermarché de Saint-Pétersbourg. Huit d’entre elles étaient toujours hospitalisées samedi.
Le Quotidien/AFP