Le Tunisien de 40 ans, seul suspect de complicité interpellé en Allemagne dans l’enquête sur l’attentat au camion-bélier commis à Berlin, a été mis hors de cause et libéré, a annoncé jeudi une porte-parole du parquet fédéral.
La suite des investigations a montré que cet homme « n’était pas le possible contact d’Anis Amri », Tunisien de 24 ans considéré par les autorités allemandes comme l’auteur de l’attentat et tué vendredi dernier en Italie. « Il a dès lors été libéré », a ajouté la porte-parole, Frauke Köhler. Ce Tunisien avait été arrêté mercredi car il était suspecté d’avoir été le destinataire d’une photo et d’un message envoyés par l’auteur présumé de l’attaque. La porte-parole a par ailleurs annoncé que la revendication de Daech transmise au lendemain l’attentat perpétré 19 décembre avait été jugée « authentique ».
Enfin, elle a confirmé les informations de plusieurs médias allemands indiquant que le système de freinage automatique anti-collision du poids lourd avait fonctionné, arrêtant la course mortelle du camion après 70 à 80 mètres. « C’est pour cela que des conséquences encore pire ont été évitées », a affirmé Mme Köhler. La porte-parole a par ailleurs confirmé que le conducteur polonais du camion volé par Amri, Lukasz Urban, était déjà mort au moment de l’attentat, alors que dans un premier temps les enquêteurs ont cru que c’était lui qui avait permis d’arrêter le véhicule, son corps ayant été retrouvé dans la cabine.
AFP