L’UE a prolongé lundi pour un an, jusqu’au 1er juin 2019, les sanctions imposées aux membres du régime syrien impliqués dans le développement et l’utilisation d’armes chimiques contre la population civile.
« Compte tenu de la répression en cours à l’encontre de la population civile, l’UE a décidé de maintenir ses mesures restrictives à l’encontre du régime syrien et de ses partisans, conformément à la stratégie de l’UE à l’égard de la Syrie », a indiqué dans un communiqué le Conseil de l’UE, qui représente les 28 États membres.
L’Union européenne a pris en compte deux décès survenus depuis la dernière révision en mars de la liste des personnes sanctionnées qui compte 259 noms.
Interdiction d’entrée et gel des avoirs
Les personnalités inscrites sur cette liste ne peuvent plus pénétrer sur le territoire de l’UE et leurs avoirs dans l’UE sont gelés « au motif qu’elles sont responsables de la répression violente exercée à l’encontre de la population civile en Syrie, qu’elles tirent profit du régime ou lui apportent leur soutien, et/ou qu’elles sont associées à de telles personnes », précise le communiqué.
Un total de 67 « entités » syriennes sont également ciblées par un gel des avoirs. Les sanctions comprennent un embargo pétrolier, des restrictions sur certains investissements, un gel des avoirs détenus par la banque centrale syrienne dans l’UE ainsi que des restrictions sur les exportations d’équipements et de technologies.
Le Quotidien/AFP