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Antonio Guterres, futur chef de l’ONU, promet de « servir les plus vulnérables »


Le Conseil de sécurité a largement approuvé la désignation de l'ancien Premier ministre portugais. (photo AFP)

Le Portugais Antonio Guterres, soutenu par le Conseil de sécurité pour être le prochain secrétaire général des Nations unies, a promis jeudi de « servir les plus vulnérables » comme « les victimes des conflits et du terrorisme ».

L’ancien Premier ministre portugais a exprimé l’espoir que sa désignation à la tête des Nations unies sera « symbolique d’une capacité du Conseil de sécurité d’agir dans l’unité et le consensus pour pouvoir répondre rapidement aux terribles défis de notre temps », lors d’une déclaration à la presse à Lisbonne. « Pour exprimer ce que je ressens aujourd’hui, deux mots sont suffisants : humilité et gratitude », a-t-il relevé, prenant la parole successivement en portugais, anglais, français et espagnol.

Saluant « un processus transparent et ouvert », il a remercié les membres du Conseil de sécurité pour la « confiance » qu’ils lui ont accordée. « Je ressens l’humilité de celui qui fait face à des défis énormes, dans un monde qui est perturbé par des problèmes très très sérieux. Mais aussi l’humilité pour pouvoir servir les plus vulnérables, les victimes des conflits et du terrorisme, les victimes de la violation des droits, de la pauvreté ou des injustices de notre monde », a-t-il énuméré.

Antonio Guterres a également tenu à « rendre hommage » à l’actuel secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et a demandé « à tous les États-membres de l’appuyer dans ses initiatives pour garantir le plein succès des derniers mois de son mandat ».

Le Portugais a obtenu jeudi le soutien unanime des 15 membres du Conseil de sécurité pour devenir le prochain secrétaire général des Nations unies, ont indiqué des diplomates à l’issue d’une réunion à huis clos. Ex-Premier ministre du Portugal entre 1995 et 2002, puis Haut commissaire de l’Onu aux réfugiés (HCR) de 2005 à 2015, il était largement favori après avoir terminé en tête des six scrutins préliminaires. La désignation de ce socialiste modéré, ingénieur de formation âgé de 67 ans, doit encore être approuvée par l’Assemblée générale de l’ONU avant sa prise de fonctions au 1er janvier, ce qui devrait être une formalité.

Le Quotidien/AFP