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1er-Mai : heurts et dégradations en fin de manifestation parisienne


Les policiers ont usé à plusieurs reprises de gaz lacrymogène et ont chargé des groupes de manifestants pour tenter de les disperser, sur la place d'Italie et dans des rues et boulevards alentours. (photo AP)

Des heurts ont opposé les forces de l’ordre et des manifestants mercredi à la fin de la manifestation du 1er-Mai, et des commerces ont été dégradés.

Les heurts ont débuté vers 15h30 quand les premiers manifestants, dont des « gilets jaunes » et des « black blocs », sont arrivés vers la place d’Italie, fin du parcours de la manifestation syndicale qui a débuté vers 14h30 à Montparnasse, après déjà des incidents entre forces de l’ordre et « black blocs ».

Les policiers ont usé à plusieurs reprises de gaz lacrymogène et ont chargé des groupes de manifestants pour tenter de les disperser, sur la place d’Italie et dans des rues et boulevards alentours.

Des projectiles ont été lancés sur le commissariat du 13e, protégé par des barrières antiémeutes, des manifestants ont mis le feu à des poubelles ou barricades et une voiture, une agence d’assurance et une agence bancaire et plusieurs commerces ont été vandalisés, leurs vitrines bisées.

La place d’Italie a été un moment totalement saturée de gaz lacrymogène. Les policiers, qui ont essuyé des jets de projectiles – bouteilles, pavés… – ont également utilisé à plusieurs reprises des grenades de désencerclement, de même que des canons à eau pour disperser les manifestants, dont plusieurs ont été interpellés.

Un CRS a été blessé, de même qu’au moins un manifestant, « touché à la mâchoire par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) », ont affirmé des secouristes « street medics ».

Le policier blessé au visage a été « pris en charge en milieu hospitalier » et est « en urgence relative », a indiqué la préfecture de police de Paris.

De premiers heurts entre des forces de police et des « black blocs » avaient déjà éclaté vers 13h avant le début de la manifestation syndicale.

Cent quarante-huit placements en garde à vue ont été comptabilisés à Paris mercredi à 15h, a indiqué le parquet de Paris. Peu avant 15h, la préfecture de police a fait état de 200 interpellations.

AFP/LQ

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