Les vignerons indépendants ont fait venir deux experts pour compléter leurs connaissances sur un élément fondamental de leur activité : le sol dans lequel poussent leurs vignes.
Les vignerons en rigolent parfois : il arrive que des clients imaginent qu’ils ne travaillent réellement que lors des vendanges, puisque autrement, il suffirait de voir la vigne pousser et le vin se faire tout seul dans les cuves ou les barriques ! Les producteurs doivent alors leur expliquer que, non, être vigneron est un vrai travail à temps plein qui ne leur laisse pas beaucoup de répit tout au long de l’année.
Quel que soit le processus en cours (travail de la terre, conduite de la croissance, gestion des risques de maladies, calendrier des vendanges, contrôle des fermentations puis de l’élevage, embouteillage, marketing, vente…), ce métier est celui d’un engagement total qui ne supporte ni l’à-peu-près ni la routine. Tout se réfléchit et tout est mis en question, millésime après millésime, en fonction de l’expérience acquise et de l’avancée des connaissances.
Les jeudis 3 et vendredi et 4 février, l’Organisation professionnelle des vignerons indépendants (OPVI) avait organisé pour ses membres un atelier portant sur un sujet méconnu, mais décisif : le sol.
«Quand on me demande ce qui est le plus important pour élaborer un bon vin, je réponds que c’est le sol, souligne Jean Cao, l’œnologue-conseil de l’OPVI qui a organisé la formation. On peut utiliser les mêmes cépages, les mêmes techniques que dans un autre domaine dans une autre appellation, mais le vin sera toujours ...
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