Yannis Bastian et Sébastien Cayotte se lancent, ce vendredi à 18h à Vianden, dans un nouveau défi «participatif»: réaliser le tour du pays le long de la frontière. Le tout pour la bonne cause.
Dix jours pour parcourir à pied, en kayak, à Vël’Ok et en trottinette les 356 kilomètres de frontières du pays: c’est le nouveau challenge de Yannis Bastian et Sébastien Cayotte. Le but: récolter des dons en faveur de la Fondatioun Kriibskrank Kanner.
Le premier, Yannis Bastian (32 ans), a réalisé un tour du monde à vélo pendant deux ans et demi (cinq continents, 37 pays et 32 187 kilomètres parcourus). Le second, Sébastien Cayotte (22 ans), a fait Luxembourg–Paris et Luxembourg–Amsterdam à Vel’oh! et un tour du Luxembourg en trottinette. Les deux se sont réunis pour un nouveau défi : faire le tour du Luxembourg sur la frontière en partant de Vianden, demain à 18 h, avant de revenir au point de départ le samedi 15 juillet et de boucler officiellement leur périple à Luxembourg le dimanche 16 juillet après-midi pour le concert de The Tame and the Wild dans le cadre du festival Rock um Knuedler.
«On avait des fourmis dans les jambes, disent de concert les deux hommes, qui sont amis depuis leurs premiers échanges sur Facebook lors du tour du monde de Yannis. Et puis, on avait envie de faire un truc ensemble pour la Fondatioun Kriibskrank Kanner.» Ils vont parcourir les 356 kilomètres de leur tour du Luxembourg à pied, à Vël’Ok («l’un des responsables du CIGL d’Esch, Carlos Breda, nous a confirmé qu’il nous prête deux Vël’Ok et qu’il nous les ramènera quand on les utilisera», indique Sébastien Cayotte), en kayak («samedi, à partir de Wasserbillig, on va faire une partie de notre parcours en kayak sur la Sûre», confie Yannis Bastian) et en trottinette pour faire la dernière partie du périple entre Vianden et Luxembourg.
Mais pour le moment, les étapes ne sont pas encore totalement définies. «On sait que nous partons vendredi à 18 h à pied, expliquent-ils. On doit faire entre 35 et 40 kilomètres chaque jour. On a un GPS et une application pour rester à 50 mètres sur la frontière et on déviera un peu plus si jamais on passe dans des zones protégées, soulignent Yannis Bastian et Sébastien Cayotte. Pour la nuit, on bivouaquera sous une toile, avec quatre piquets, et nos sacs de couchage.» Et c’est tout.
«On a besoin des gens pour réussir notre défi»
Les deux hommes se sont ajouté une contrainte supplémentaire : partir sans aucun euro en poche et avec un tout petit peu de nourriture. «On compte sur les personnes qui nous suivent sur notre page Facebook « Great Little Big Adventure » pour nous ravitailler, expliquent-ils. Nous avons envie de faire partager notre défi et que des gens y participent, par exemple en venant nous rejoindre pour manger avec nous ou même pour marcher avec nous un moment.»
Le côté participatif du défi de Yannis Bastian et Sébastien Cayotte ne s’arrête pas là : «Chaque jour, on postera une ou deux photos et un texte (NDLR : en luxembourgeois, français et anglais) pour raconter notre journée et dire aux gens où nous sommes pour qu’ils puissent nous rejoindre. On va aussi faire un geocaching. On a récupéré des bons d’une quinzaine d’entreprises et restaurateurs. Une fois que la personne intéressée par l’un de ces bons aura fait un don à la Fondatioun Kriibskrank Kanner, on lui indiquera les coordonnées GPS de la cachette du bon avec une photo pour qu’elle puisse le récupérer. On a aussi prévu de réaliser une websérie avec les différentes vidéos réalisées au cours de notre périple.» Ils l’affirment haut et fort : «On compte vraiment sur les gens, sans eux on ne réussira pas ce défi et on veut vraiment qu’ils y participent à leur manière.» Et Yannis Bastian et Sébastien Cayotte le savent : «On va en ch…, mais c’est pour cela qu’on le fait et aussi pour les enfants de la Fondatioun.» Bonne route.
Guillaume Chassaing
Page Facebook «Great Little Big Adventure».