Vaccination mixte : pour qui et dans quelles conditions ?

Comme annoncé lors d’un point presse ce jeudi, le Conseil de gouvernement a décidé d’adapter sa stratégie vaccinale sur un schéma « mix and match », permettant de combiner deux doses de vaccins différents.

Le Conseil supérieur des maladies infectieuses (CSMI) a formulé cette recommandation suivant les résultats « encourageants » de plusieurs études portant sur des personnes vaccinées selon ce principe. « Même s’il n’existe pas encore à ce jour de donnée solide relative à l’immunogénicité d’une vaccination mixte », admet le gouvernement.

Toutefois, dès vendredi, les personnes de moins de 55 ans sans critère de vulnérabilité, qui recevront ou ont déjà reçu une première dose d’AstraZeneca, pourront la combiner à une deuxième dose de vaccin à ARN messager (Pfizer ou Moderna). À noter qu’il est toujours possible de choisir AstraZeneca en seconde injection.

Le « mix and match » n’est en revanche pas préconisé pour les personnes âgées de 55 ans et plus. Par contre, pour les personnes ayant développé un syndrome thromboembolique profond suite à une première dose d’AstraZeneca et celles qui ont des antécédents de thromboembolie, le schéma vaccinal peut être complété par une dose de vaccin à ARN messager.

Autre recommandation du CSMI suivie, la possibilité d’un troisième dose de vaccin à ARN messager pour les personnes immunodéprimées, en particulier les patients transplantés ou sous chimiothérapie.

LQ