À l’occasion de la Spillfest du COSL jeudi, petits et grands ont pu tester leurs capacités sportives et peut-être découvrir leur future passion. Ambiance.
C’est la tradition. Tous les ans, à l’Ascension, le Comité olympique et sportif luxembourgeois (COSL) organise sa Spillfest autour de l’étang près de la patinoire de Kockelscheuer. Sous un grand soleil, des milliers d’enfants accompagnés de leurs parents ont afflué avec leur tenue sportive.
Je ne savais pas que le baby-foot était un sport. Et j’ai découvert le curling.» Eleni (12 ans), originaire d’Ettelbruck, n’est pas la seule à avoir testé de manière ludique des nouveaux sports. Une trentaine de stands attendaient en effet les familles pour cette 36e édition de la Spillfest du COSL, jeudi.
Une des premières activités en arrivant autour de l’étang était le trampoline de la Fédération luxembourgeoise de gymnastique (FLGym). Et il y avait du monde. Il fallait avoir un peu de patience pour attendre son tour. Mais Eleni était motivée : «J’ai un trampoline à la maison, mais il a moins de ressorts que celui-ci.» Quelques rangées devant elle, nous rencontrons Emma (9 ans) et Léna (10 ans). Les deux cousines ont déjà parcouru de nombreux stands : judo, tennis de table, basket en fauteuil roulant… Leur seul regret, c’est qu’elles n’ont pas pu jouer aussi longtemps au tennis de table qu’elles le souhaitaient : «Il y avait beaucoup de monde. Il fallait laisser la place à d’autres enfants.»
Sur certains stands, ça défilait à toute vitesse. «Tu es prête?», demande Jean-Sébastien Dauch, responsable des jeunes de la fédération d’athlétisme, chronomètre en main, à Liv (5 ans). Elle s’élance. «Ton temps : 3,41 secondes.» Son frère Tun (7 ans) la devancera de peu avec un temps de 3,05 secondes. À coté du sprint mesuré à l’aide de cellules, la fédération d’athlétisme proposait différents activités ludiques pour les plus jeunes. «On commence les entraînements à l’âge de 5 ans. Jusqu’à l’âge de 9 ans, on se concentre sur la motricité, la coordination, l’agilité. C’est seulement à l’âge de 8 ans que commencent les compétitions en équipe : courir, sauter, lancer», explique Jean-Sébastien Dauch.
«On passe un bon moment en famille»
Jeudi, l’atelier n’était pas réservé qu’aux enfants. Plus d’un adulte a tenté de se défier dans la catégorie «30+». Kia fera un 2,14 secondes. «C’est pas mal!», lui lance le chronométreur. «J’étais ailier au rugby», plaisante Kia.
À 14 h 30, plus de 3 000 passeports à tamponner avaient déjà été distribués par les organisateurs. Certaines familles étaient arrivées plus tôt que d’autres pour profiter de cette belle journée ensoleillée. «On était là dès l’ouverture ce matin», rapporte Siwa, venue avec son mari et ses deux fils de 9 et 12 ans. «On est ici pour passer un bon moment en famille et échanger avec les autres enfants», poursuit la mère de famille originaire de Thionville pendant que ses garçons se défoulent sur le terrain de tennis. «C’est l’occasion de s’amuser avec d’autres sports. En temps normal, le premier fait de l’escrime et joue aux échecs et le second fait du rugby.» Pas toujours facile pour les parents de récupérer leurs enfants à l’heure du départ. Plongés dans leur partie de hockey, Raphaël et Grégory avaient du mal à lâcher à l’appel de leur père…
Fabienne Armborst