Pour répondre aux attentes des consommateurs, Bofferding lance une nouvelle blonde réalisée à partir d’orge bio du pays.
Avec 90% de consommateurs qui ont déjà acheté du bio et un taux de croissance à 18%, la tendance du bio représente une véritable manne pourtant encore très peu exploitée par le secteur brassicole. Un levier de croissance dont a décidé de se saisir la Brasserie nationale qui souhaite répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. Bofferding, «De Beier Vun Hei», la bière 100% naturelle d’ici, se voit ainsi déclinée en une version bio, la Bofferding Bio.
Une bière blonde, de type Pale Lager, à 5% d’alcool, fraîche et légère, « très facile à boire, au goût légèrement houblonné avec des notes de céréales », comme la décrit Frédéric de Radiguès, le directeur général de la Brasserie nationale. Une bière qui « s’inscrit parfaitement dans l’air du temps, dans cette lame de fond qui marque un retour aux produits santé, locaux, dépourvus de pesticides ».
Terroir et fraîcheur
Non sans raison. Légèrement moins forte que sa grande sœur elle aussi biologique, la Funck Bricher – qui affiche un taux d’alcool à 5,5% – la Bofferding Bio se compose exclusivement d’ingrédients issus de l’agriculture biologique, et locaux. La levure et l’eau proviennent du Luxembourg, tout comme l’orge biologique cultivée dans l’Oesling.
La Brasserie a en effet développé depuis novembre 2018 un partenariat avec l’IBLA (Institut fir Biologësch Landwirtschaft an Agrarkulturafin). « Ce partenariat nous permet de réserver des hectares d’orge bio qu’on s’engage à acheter au juste prix », explique Fabien Cesarini, responsable marketing. « Ceux qui me connaissent savent que j’adore la terre et ce partenariat avec des agriculteurs luxembourgeois me tient particulièrement à cœur afin de d’offrir un merveilleux produit issu de notre terroir. En plus, la culture de l’orge est très profitable à la terre» , souligne Frédéric de Radiguès.
Une qualité qui se voit nécessairement répercutée sur le prix de vente de la bière, « l’orge biologique coûtant deux à trois fois plus cher, la Bofferding Bio sera vendue environ 25% plus cher que la Bofferding classique ».
Même le design des emballages – qui rappelle cet enracinement dans le terroir mais aussi la fraîcheur de la boisson – est local puisqu’il a été élaboré avec l’agence Binsfeld, établie à Luxembourg. Seul le houblon n’est pas luxembourgeois, « car il n’y a pas de production bio au Grand-Duché. Mais il provient de la Grande Région. On reste donc dans un périmètre de 200 km », précise Frédéric de Radiguès.
«Mieux consommer»
Bien décidée à s’engager dans le «mieux consommer», la Brasserie nationale a investi ces deux dernières années pas moins de 3,6 millions d’euros dans des initiatives durables, telles que « l’achat de soutireuses qui permettent des économies d’eau considérables », indique Fabien Cesarini.
Une consommation plus responsable qui passe également par un aspect «santé», en privilégiant des formulations naturelles, voire biologiques, mais également par une totale transparence sur les ingrédients : « Ils sont tous indiqués sur nos bières, de même que l’apport calorique de celles-ci», rappelle Fabien Cesarini.
Et bien sûr, la Brasserie nationale s’ancre dans une production locale qui privilégie les circuits courts. « Il s’agit de ne pas utiliser des ingrédients qui ont fait le tour du monde. Le local et le circuit court représentent une fierté pour le consommateur mais aussi un gage de qualité. Bio et local, c’est vraiment la formule gagnante. »
La Brasserie nationale a ainsi pour ambition de prendre 10% de parts du marché bio, ce qui va représenter 45 000 hectolitres de bière. Actuellement vendue en exclusivité chez Cactus ainsi que dans les Munhowen Drinx, la Bofferding Bio sera disponible à partir du lundi 15 juin dans les autres supermarchés du pays et les points de vente Horeca.
Tatiana Salvan
Merci pour ces informations bonnes à savoir…