Dimanche, à Mondercange, avait lieu la deuxième édition du «Girls Foot Day». Son objectif : promouvoir le foot auprès des filles.
Consciente que le football est majoritairement pratiqué par les hommes et trop peu par les femmes, la Fédération luxembourgeoise de football (FLF) a mis en place une stratégie pour que les jeunes filles s’adonnent à ce sport, ô combien populaire. Pour la deuxième année consécutive, elle a ainsi organisé, en collaboration avec le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes, sur ses terrains, dimanche à Mondercange, le «Girls Foot Day».
Lors de cette journée, les quelque 160 jeunes filles présentes ont pu découvrir le football au travers de nombreuses activités telles que des jeux, un « festi-foot » et différents ateliers. Et pour l’occasion, des Lionnes rouges – des joueuses de l’équipe nationale féminine – étaient présentes et ont échangé des passes avec les jeunes.
La ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Taina Bofferding, était aussi sur le terrain, pour remettre des médailles à toutes les participantes qui étaient deux fois plus nombreuses qu’en 2022. Cette hausse des inscriptions a réjoui la ministre, parce que «le sport, et le football en particulier, est d’une grande importance pour la promotion de l’égalité entre les genres, notamment lorsqu’il s’agit d’éliminer les stéréotypes sexués et de briser les clichés et les préjugés», a-t-elle déclaré, selon un communiqué de son ministère.
La Coupe du monde féminine, qui va se dérouler d’ici deux semaines, du 20 juillet au 20 aout, en Australie et en Nouvelle-Zélande, devrait susciter de nouvelles vocations et voir encore le nombre de participantes augmenter en 2024.