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Une étude pour la reconversion de la friche d’Esch/Schifflange


Avec la fermeture du site de Schifflange en 2012, 900 salariés ont rejoint la Cellule de reclassement. Près de 700 sont aujourd'hui parti à la retraite ou ont retrouvé un emploi. (Photo: Le Quotidien)

Le ministre de l’Économie précise les modalités de l’étude de faisabilité pour la reconversion du site fermé par ArcelorMittal.

C’est officiel depuis début février  : ArcelorMittal ferme son site de production d’Esch/Schifflange. Que va devenir la friche industrielle de 62  hectares? Mardi, dans sa réponse à une question parlementaire de Marc Spautz (CSV), le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, a rappelé qu’«il reviendra à Agora (NDLR  : détenue à parts égales par l’État et ArcelorMittal) de réaliser une étude de faisabilité visant la reconversion des terrains situés à Esch-sur-Alzette et Schifflange».

Mais à ce stade, «le coût de l’étude (NDLR  : qui devrait durer entre 24 et 36 mois) n’est pas encore connu, souligne Étienne Schneider. Les frais de la phase d’étude seront supportés par Agora et imputés sur les frais d’assainissement et de viabilisation. Ils seront par ailleurs comptabilisés séparément pour chacun des propriétaires (d’Agora). Et si, in fine, une viabilisation du site n’est pas possible, les propriétaires supporteront les coûts chacun en fonction de ses parts.»

Après le couac de l’annonce de la fermeture du site (les communes n’avaient pas été prévenues), le ministre de l’Économie affirme que «l’étude et la démarche pour la reconversion se fera en étroite concertation avec les communes concernées et les modalités de cette concertation feront entre autres l’objet d’une réunion que des représentants du gouvernement auront avec les représentants des communes le 22  mars».

Les mêmes critères que pour Belval

Étienne Schneider souligne également qu’«en ce qui concerne une contamination éventuelle (du site), il faudra attendre les résultats des analyses du sol qui seront à conduire conformément à la loi du 10  juin  1999 et la prise en charge des frais d’assainissement se fera conformément à la loi et ne manquera pas d’influencer la valeur de ces terrains».

Enfin, le ministre de l’Économie refuse de se prononcer sur les projets de revitalisation  : «Il est encore trop tôt pour parler d’un projet tant que l’étude de faisabilité n’a pas été menée.

Pour mémoire, le projet Belval a été évalué au regard de quatre critères majeurs, à savoir  : environnement, étude des besoins, contexte économique et social, et aménagement du territoire. Il avait ensuite fait l’objet d’une analyse économique qui confirmait sa faisabilité économique sans recours à des subsides publics. C’est également sur cette ligne et avec les mêmes critères que l’étude faisabilité du site dit d’Esch /Schifflange sera menée.»

Le Quotidien