Le niveau de dioxyde d’azote a été mesuré dans 24 communes l’an dernier. Les résultats sont jugés positifs.
Dans le cadre du pacte climat, l’administration de l’Environnement a réalisé une campagne de mesurage de dioxyde d’azote (NO2) en 2021. Entre janvier et décembre, 24 communes du pays ont participé à l’étude en mesurant la présence de ce polluant sur un total 72 emplacements. D’une manière globale, notent les autorités dans un communiqué, «aucun dépassement de la valeur limite de 40 µg/m3 n’a été observé». Au contraire, les concentrations ont même encore baissé par rapport à l’année précédente. Un fait qui s’explique notamment «par le maintien des mesures de télétravail en 2021, mais aussi par un temps généralement favorable à la dispersion des polluants atmosphériques».
Les moyennes annuelles avaient en effet déjà fortement baissé en 2020, du fait des mesures de confinement mises en œuvre pour lutter contre la pandémie de Covid-19. «Tous les hotspots observés en 2018 et 2019 respectent la valeur limite depuis 2020», selon les résultats de l’étude.
L’été plus favorable
Plus généralement, relèvent les autorités, les concentrations de dioxyde d’azote sont un peu plus élevées pendant les mois d’hiver «en raison de l’apport supplémentaire des émissions des installations de chauffage». Par ailleurs, les conditions météorologiques de la saison «favorisent les périodes d’inversion de température» qui empêchent donc l’évacuation des polluants atmosphériques. Alors qu’en été, un meilleur mélange de l’air ainsi que «des réactions de dégradations photochimiques par l’ozone entraînent une diminution des concentrations». En outre, le niveau bas observé entre fin juillet et fin août est une conséquence de la période de vacances marquée par une forte baisse du trafic routier.
Neuf emplacements supplémentaires
Pour mener sa campagne, l’administration de l’Environnement avait ajouté neuf emplacements supplémentaires sur le territoire de la ville de Luxembourg, d’Esch-sur-Alzette, de Remich et de Beckerich. À noter que les communes de Lenningen, Redange, Steinfort et Weiler-la-Tour participaient à la campagne pour la première fois.
Les échantillons ont été collectés toutes les deux semaines à l’aide d’un équipement simple, celui des tubes à diffusion passive, afin de déterminer la concentration en dioxyde d’azote à des endroits précis. L’échantillonnage passif consiste à exposer à l’air libre pendant une certain temps des tubes adsorbants fixés à environ trois mètres de hauteur. Par simple diffusion du polluant présent dans l’air, celui-ci va être piégé par l’échantillonneur. Les échantillons sont ensuite analysés en laboratoire par spectrophotométrie.
Le rapport complet est disponible sur le site emwelt.lu. Les données par station peuvent également être consultées sur le site map.geoportail.lu, rubrique «environnement».