Artisan, artiste, scientifique et un peu philosophe aussi. Propriétaire du Babbocaffé à Esch-sur-Alzette, « un concept inédit au Luxembourg », Saro Pica est tout cela à la fois. Et son café n’a rien à voir avec les autres.
Le café – ou plutôt les cafés – n’a rien à voir avec le breuvage des machines instantanées. Son expresso, concocté à partir d’un assemblage de trois cafés différents venus directement de deux continents distincts, offre un véritable voyage.
Ouvert depuis le 23 mai dernier, le Babbocaffé n’est pas un café comme les autres. Et son gérant, Saro Pica, n’est pas un cafetier comme les autres. Âgé de 27 ans, le Luxembourgeois est « tombé dans le café au cours de [ses] études ». « J’étais à l’école de commerce à Aix-en-Provence (France) et je faisais un stage dans une entreprise de machines à café, raconte-t-il. J’étais choqué par le fait qu’ils dénaturaient le produit. J’ai alors commencé à me documenter sur le café, son histoire, la torréfaction, etc. »
Un master de management d’entreprise, un stage chez un torréfacteur à Bordeaux, un autre en Italie au centre de formation Barista près de Gênes et un dernier à Velaux (France) plus tard, Saro Pica revient chez lui dans la Métropole du fer pour ouvrir son café : le Babbocaffé.
« Le concept est inédit au Luxembourg, affirme-t-il. Il tourne autour de l’univers du café. On y trouve de tout, du café vert à l’expresso en passant par une production 100% artisanale. Je me fournis auprès d’un groupe d’importateurs français qui travaillent main dans la main avec des producteurs artisanaux sur tous les continents. C’est véritablement du « direct trade ». Chaque grain est récolté à la main, suit un processus spécifique et, à la fin, le café est 100% homogène. »
Guillaume Chassaing
Article à lire en intégralité dans l’édition papier de notre édition de ce jeudi.