Accueil | Luxembourg | Un don du Rehazenter à Handicap International

Un don du Rehazenter à Handicap International


Patrick Lefolcalvez, expert en réadaptation pour Handicap International, avec des prothèses usagées qui auront une seconde vie. (Photo : hi)

Le Rehazenter a offert une dizaine d’anciennes prothèses à Handicap international pour qu’elles puissent resservir.

Le Rehazenter, le Centre d’excellence de rééducation et de réadaptation, soutient l’initiative de recyclage de prothèses de Handicap International. Le Rehazenter a fait don en février d’une dizaine de prothèses dans le cadre de l’action de Handicap International. Cette dernière vise à en recycler les matériaux encore utilisables pour les intégrer dans des appareillages à destination de personnes handicapées dans les pays où l’ONG opère. Au Luxembourg, la CNS permet aux assurés amputés de remplacer leur prothèse tous les 3 ans.

Les composants, notamment les éléments mécaniques, ont une durée de vie minimum de 10 ans mais sont généralement jetés à chaque remplacement. Ils peuvent valoir plusieurs centaines d’euros. Afin d’éviter ce gaspillage, Handicap International a mis en place un système de recyclage pour permettre aux personnes amputées dans des pays moins privilégiés de bénéficier d’appareillages de qualité. Les matériaux high tech récupérés en Europe et conditionnés par des experts bénévoles sont intégrés aux appareillages produits localement dans les pays où Handicap International est active.

Un accès limité à l’appareillage

Pour l’ONG au Luxembourg, c’est un orthoprothésiste bénévole, Jonathan Thomas, qui désosse les prothèses dans son laboratoire de Thionville avant de les expédier dans un entrepôt dédié près de Lyon. Grâce à cette chaine de solidarité internationale, depuis 2018 ce sont plus de 1500 prothèses par an qui sont recyclées au profit des personnes amputées dans les pays partenaires. Plus de 30 millions de personnes dans le monde ont besoin d’être appareillées mais seulement 5 à 15% le sont réellement.

L’accès à l’appareillage reste très limité, notamment en raison du manque de disponibilité des composants orthopédiques et de leur coût élevé. En tant que particulier il est tout à fait possible de rapporter des prothèses usagées à Handicap International, il suffit de les déposer à leur bureau (140 rue Adolphe Fischer).

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD .