En quelques jours, Géraldine Castelain a mobilisé donateurs et bénévoles pour une mission d’urgence à la frontière entre l’Ukraine et la Roumanie. Rencontre au moment du départ.
Au milieu des hangars du site Technoport de Mondercange, ils sont six hommes et femmes, dans le froid mordant de ce lundi de mars, à vérifier leurs paquetages avant le grand départ. Au sein de cette mission humanitaire qui prend la route vers le camp de réfugiés de Siret en Roumanie, à la frontière avec l’Ukraine, tous connaissent la destination de ce voyage.
Pour chacun, elle représente un immense saut dans l’inconnu. «C’est la première fois que je fais ça», explique Manon, 45 ans. «Depuis le début du conflit, je voulais m’investir activement plutôt que de réaliser un don puis reprendre ma vie normalement. Quand cette opportunité de pouvoir aider s’est présentée, je n’ai pas hésité», poursuit cette habitante de Belvaux.
Même discours de la part de Filipe, qui a pris sa décision il y a quatre jours. Ce père de famille de 43 ans part en laissant sa compagne et ses enfants dans un fouillis d’émotions où se mêlent fierté et inquiétude. «Nous allons quelque part où c’est dangereux. Si en théorie tout devrait bien se passer, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver.»
Cet engagement est incroyable et son ampleur est fascinante
Ce choix, ils sont nombreux à l’avoir fait à travers ...
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