Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Ce lundi, le ministère de la Culture a annoncé que Luxembourg avait déposé trois candidatures multinationales pour figurer sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité auprès de l’Unesco.
Le Grand-Duché est certes connu pour sa place financière ou son multiculturalisme, mais ce n’est pas ce qu’il entend faire inscrire au patrimoine culturel immatériel de l’humanité auprès de l’Unesco. Après la procession dansante d’Echternach en 2010 et l’art musical des sonneurs de trompe (Haupeschbléiser) en 2020, le Luxembourg souhaite que trois autres savoir-faire ancestraux figurent sur la liste représentative du patrimoine de l’Unesco :
- la transhumance : le déplacement saisonnier de troupeaux (Wanderschéiferei)
- l’irrigation traditionnelle en Europe : connaissance, technique et organisation (Fléitzen)
- la maïeutique : connaissances, compétences et pratiques des sages-femmes (Hiewanskonscht)
Et comme ces savoir-faire sont bien ancrés dans diverses cultures, le Luxembourg propose sa candidature avec d’autres pays : pour la transhumance, il se joint à l’Albanie, Andorre, l’Autriche, la Croatie, la France, la Grèce, l’Italie, la Roumanie et l’Espagne. Pour le système d’irrigation agricole, l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas et la Suisse font partie du projet. La Colombie, Chypre, l’Allemagne, la République kirghize, le Nigeria, la Slovénie, Togo et le Luxembourg s’associent pour que soit reconnue la profession de sage-femme sur la liste de l’Unesco.
Un comité intergouvernemental décide chaque année de l’inscription de nouvelles formes culturelles sur les listes du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, sur recommandation d’un organisme d’évaluation, précise le ministère de la Culture
Si vous souhaitez découvrir la diversité du patrimoine culturel immatériel, sorte d’inventaire à la Prévert de toutes les richesses que l’humanité peut offrir, la liste de l’Unesco est disponible ici.
