Témoins d’agression, comment réagir ?

L’association La Voix des Survivant(e)s réagit après les accusations visant Claude Meisch et liste les réactions à adopter lorsque l’on est témoins de violence.

À la suite des accusations de violences publiées la semaine passée à l’encontre du ministre de l’Éducation Claude Meisch, l’association La Voix des Survivant(e)s rappelle, dans un communiqué, un certain nombre de points à l’attention des témoins de violence.

• Toute personne témoin d’une mise en danger d’autrui a l’obligation de lui prêter assistance dans le cadre de l’article 410-1 du Code Pénal.
• Cette obligation s’entend dans le respect de la législation sur le respect de la vie privée des personnes concernées.
• Les victimes d’agression ne sont pas toujours en mesure de porter plainte immédiatement, étant donné les conséquences que cela peut impliquer au niveau personnel et/ou professionnel, en particulier dans les situations de subordination ou de contrôle coercitif. Elles seules peuvent décider du moment opportun pour le faire, avec si possible le soutien de personnes bienveillantes.

L’association encourage également les témoins d’agression à :

• Contacter la police.
• Essayer de mettre la victime hors de danger avant l’arrivée des forces de l’ordre, sans s’exposer personnellement.
• Rester à la disposition des autorités pour témoigner de la situation.
• Nous contacter si un dysfonctionnement est constaté dans l’aide aux victimes ou le suivi de l’affaire.

La Voix des Survivant(e)s réunit depuis août 2022 des survivant(e)s de violences sexuelles, sexistes, physiques ou psychiques, ainsi que des membres sympathisants qui soutiennent cette cause. Plus d’une centaine de personnes y sont déjà engagées, en tant que membres ou donateurs.