Un nouveau test du système national d’alerte a eu lieu ce dimanche. Mais pour une fois, celui-ci n’a pas été annoncé à l’avance afin de mettre les opérateurs de réseau mobile en situation réelle.
Depuis le mois de mai, le gouvernement procède à une refonte de son système d’alerte et d’information à la population. Un test du réseau de sirènes est donc effectué tous les mois et des SMS, ou des messages via l’application GouvAlert, sont régulièrement envoyés aux habitants d’une zone déterminée à l’avance.
Mais ce dimanche, un nouveau message a été lancé sans que personne ne soit prévenu à l’avance. « Jusqu’alors, les tests précités ont toujours été annoncés en amont, d’une part, pour sensibiliser la population et, d’autre part, pour les rassurer qu’il s’agit bel et bien d’une alerte test et non d’une alerte réelle les informant de la survenance d’un risque », rappelle le gouvernement dans un communiqué. Cela permettait aussi aux opérateurs mobiles de se préparer et de mettre tous les moyens en oeuvre pour envoyer ces SMS.
Ce nouvel envoi surprise avait pour objectif de les mettre cette fois en situation réelle, comme s’ils faisaient face à un véritable événement et devaient en informer la population. Ce test a été effectué sur le territoire des communes de Bettembourg, Dudelange, Frisange, Kayl, Roeser, Rumelange et Weiler-la-Tour.
Sensibiliser la population
« Seules les personnes dont les téléphones portables ont été connectés à une station de base de téléphonie mobile de la zone susmentionnée au moment où l’alerte a été lancée ont reçu le SMS suivant: LU-ALERT / ALERTE TEST / NO ACTION REQUIRED / AUCUNE ACTION REQUISE / KEINE HANDLUNG ERFORDERLICH / INFOS: GD.LU/LU-ALERT », a précisé le gouvernement.
L’objectif de ces alertes est de s’assurer que les différents canaux d’alerte fonctionnent correctement, d’identifier d’éventuelles améliorations mais aussi de sensibiliser l’ensemble des citoyens. Ces essais continueront d’avoir lieu régulièrement afin « d’améliorer la résilience de la population face à des situations d’urgence ou de crise qui pourraient avoir un impact sur la sécurité civile ». Aucune donnée personnelle n’est jamais collectée.
Dans un souci constant d’amélioration, les destinataires sont invités à faire parvenir au gouvernement leur retour éventuel à l’adresse suivante : lu-alert@mi.etat.lu.