Le projet Südspidol est sur les rails depuis plusieurs semaines déjà, et cela va avoir des conséquences pour certains. Surtout les jardiniers.
Dans une réponse à une question parlementaire de la députée (CSV) Sylvie Andrich-Duval, la ministre de la santé, Lydia Mutsch, a indiqué que les membres de la section locale de la ligue CTF «Gaart an Heem» devront prochainement abandonner les jardins qu’ils exploitent sur le terrain dit «Eisenbrich», qui sera à terme occupé par l’hôpital du Sud.
«Afin de pouvoir respecter le délai d’ouverture du nouveau Südspidol planifié pour 2023, les maîtres d’ouvrage devront disposer du terrain pour juin 2019 au plus tard», détaille Lydia Mutsch.
«Jusqu’à cette date, le CHEM est contraint d’y installer un couloir spécialisé pour les chauves-souris. De plus, le CHEM a rempli toutes les modalités demandées par l’administration de l’Environnement, l’administration de la Gestion de l’eau ainsi que l’administration de la Nature et des Forêts. Il est envisagé que le terrain dit Eisenbrich soit mis à la disposition du CHEM pour le 1er janvier 2019 afin de pouvoir entamer tous les travaux préparatoires à la construction du nouvel hôpital. Selon les informations des autorités communales de la ville d’Esch-sur-Alzette, les jardiniers pourront terminer normalement la saison 2018 jusqu’à fin octobre et disposeront ensuite des mois de novembre et décembre pour libérer la parcelle.»
La ministre souligne enfin que «à la suite d’une réorganisation des autres cités jardinières implantées sur le territoire de la ville, les jardiniers domiciliés à Esch-sur-Alzette qui exploitent actuellement une parcelle dans la cité Eisenbrich auront la possibilité de formuler une demande auprès de ces mêmes autorités pour une des parcelles qui vont se libérer dans les autres cités jardinières eschoises».