Représentants de la Ville de Luxembourg et de la FLF se mettront très prochainement autour d’une table pour entériner une date d’ouverture du stade de Luxembourg, sous conditions relatives à la pandémie.
Les détails des décisions prises au cours de cette réunion seront officiellement annoncés dans «cinq jours, c’est-à-dire dans une petite semaine», a indiqué, ce mercredi, la bourgmestre Lydie Polfer. Ce serait vraisemblablement lundi, donc.
Il se fait désirer par tous les amateurs de football, mais aussi de rugby, et fera l’objet d’une réunion, au cours de laquelle un calendrier précis devrait être acté, lequel sera forcément conditionné à l’évolution des restrictions sanitaires. La bourgmestre de Luxembourg, Lydie Polfer, l’a fait savoir, hier depuis le nouveau P&R de la Cloche d’or qu’elle a inauguré, aux abords du stade : «Nous avons convenu de nous rencontrer, avec la FLF, dans les prochains jours. La semaine prochaine, nous communiquerons en commun pour expliquer quelle sera la suite concernant le stade de Luxembourg et notamment de quoi il retournera par rapport aux matches prévus et quand ils auront effectivement lieu. Pour cela, il faudra encore patienter une petite semaine, cinq jours, pour que ces informations soient rendues officielles.»
Ceci dit, «nous ne sommes plus à un jour près», ont conjointement ajouté Lydie Polfer et l’échevine qui détient les Sports dans ses attributions, Simone Beissel. «On voudrait que le stade soit parfait lorsqu’il ouvrira», a ajouté Lydie Polfer. S’il n’y a toujours pas de date fixée, celle-ci devrait être évoquée puis entérinée (sous réserve, par rapport à l’évolution de la pandémie, bien entendu) au cours de la réunion entre la Ville et la FLF, donc, et annoncée publiquement en début de semaine prochaine (lundi?).
Des finitions à… finir!
Concernant les travaux, l’échevine Simone Beissel a précisé la situation actuelle : «Les finitions sont en cours, mais il y a tellement d’équipements et de compartiments dans le stade. Or pour toute construction, il faut que sa conformité aux normes soit certifiée. Les différentes entreprises impliquées, comme Luxcontrol par exemple, doivent absolument tout tester avec une grande précision. Et une fois cette étape terminée, il faudra à nouveau tester tous les équipements techniques à l’occasion d’un match-test.» Quant à un éventuel pronostic au sujet de la date de ce match-test, qui devra se dérouler un mois avant le premier match officiel, selon les normes UEFA, Simone Beissel a expliqué ne pas en avoir, du moins «pas avant la semaine prochaine».
À la question de savoir si les travaux sur le réseau informatique du stade étaient achevés, Lydie Polfer a expliqué que «le système informatique conditionne évidemment tout : éclairage, chauffage, ouverture et fermeture des caisses… Ces points constituent l’essentiel, mais ce n’est pas encore certifié et donc pas terminé. Car je rappelle qu’après, cela doit aussi être certifié par l’UEFA. Les représentants de l’UEFA, qui sont venus en février, ont dit que c’est un très beau stade et que lorsque l’on se trouve à l’intérieur, on croit que tous les travaux sont achevés, mais il reste des finitions à réaliser. En fait, il reste encore beaucoup de travaux… L’UEFA a d’ailleurs soulevé quelques points à parfaire et on en discutera avec la FLF, lors de notre toute prochaine réunion. Cela dit, nous ne sommes désormais pas à quelques semaines; mais quel que soit le premier match officiel qui s’y jouera, il faudra qu’un match-test ait lieu un mois auparavant, et cela, dans les mêmes conditions que si 9 000 spectateurs se trouvaient dans le stade».
La pandémie dans le rôle d’arbitre
En effet, comme l’explique encore la bourgmestre de la capitale, ce match-test devra se tenir en conditions réelles, «avec toute la sécurité, comme pour un match normal, et tout devra ainsi fonctionner. Et en ces temps (NDLR : allusion à la pandémie), bien que je reste optimiste, il est difficile de croire que dans un mois ou dans six semaines, 9 000 personnes pourraient prendre place dans le stade. Quoi qu’il en soit, le moment venu, il faudra tout faire et tout calculer comme si c’était un match officiel. Et je répète ce qui a déjà été dit, à savoir que ce match-test devra se tenir un mois avant le premier match officiel : ce sont les normes dictées par l’UEFA, et cela doit être analysé avec la FLF. Car nous travaillons tous main dans la main, sans faire pression l’un sur l’autre, étant donné que nous voulons tous la même chose au bout du compte, à savoir un superbe et formidable stade. On fera tout pour que ce soit effectivement parfait. Mais malheureusement, on aurait préféré l’inaugurer avec quelque 10 000 personnes, beaucoup de joie, des jeunes… Ceci dit, je crains qu’on doive patienter encore un peu, mais cela se fera certainement un jour!», s’est confiée Lydie Polfer.
Et pour conclure sur une note positive, Simone Beissel a indiqué que la nouvelle pelouse installée au stade Josy-Barthel est «impeccable», avant d’apporter une preuve irréfutable de ses propos en soulignant que «même Cristiano Ronaldo s’y est senti très à l’aise», lors du dernier Luxembourg – Portugal de la fin du mois de mars dernier. Si Madame Beissel le dit…
Claude Damiani