Des ateliers pour promouvoir la santé mentale des jeunes débutent en février à Luxembourg.
Dans un contexte où la santé mentale des jeunes se dégrade depuis 2018 en Europe, comme l’a constaté le dernier rapport de l’OMS, l’initiative de l’Association luxembourgeoise pour le dialogue interculturel (ALDIC) tombe à pic.
Car une fois la constatation dressée d’un mal-être chez les jeunes, que faire? Le rapport, lui, préconise «la collaboration entre les établissements d’enseignement, les centres de santé communautaires et les initiatives nationales en matière de santé mentale, essentielle pour obtenir des changements tangibles».
La proposition de l’ALDIC est originale, puisqu’elle s’adresse aux jeunes âgés de 15 à 30 ans, issus de minorités ethniques et de milieux socio-économiques différents, y compris les réfugiés, les étudiants, les élèves, les demandeurs de protection internationale. Tous les autres jeunes vivant au Luxembourg sont aussi évidemment les bienvenus.
L’idée de ce nouveau projet intitulé «MindArt Boost», soutenu par la Fondation André-Losch, courra jusqu’en décembre. Tout au long de l’année, cinq ateliers seront proposés à 20 participants maximum par édition et seront gratuits. Animés en français ou en anglais pendant trois heures, ils seront axés sur la gestion du stress et des émotions, intégreront des approches créatives comme la danse, la musique, le dessin et la peinture, ainsi que des pratiques sportives comme le yoga, le Pilates et autres activités physiques.
La première édition des ateliers sur la gestion du stress et des émotions aura lieu les 1er, 8, 15 et 22 février. Les trois premières dates seront des ateliers, la dernière est une séance de sport.
Inscription et infos sur www.aldic.lu/nos-projets/mindart-boost