Deux bâtiments ont été construits rue du Château. Dévoilés samedi, ils permettront à une soixantaine de réfugiés de vivre dans des locaux fonctionnels.
Un nouveau centre d’accueil pour les réfugiés a été dévoilé dans la commune de Sanem, non loin du château. La ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, et le bourgmestre de Sanem, Georges Engel, étaient accompagnés des élus locaux pour visiter ces nouveaux espaces de vie. Deux bâtiments de deux étages sont sortis de terre dans la rue du Château. Au milieu, une cour permettra aux résidents de se retrouver et d’échanger.
La structure se situe à environ 200 mètres d’une maison qui accueillait déjà des réfugiés. En fait, cette opération, encadrée par les services de l’État et l’OLAI (Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration), permettra d’installer ces personnes résidant déjà à Sanem dans des espaces plus adaptés. Le déménagement se fera progressivement ces prochains jours.
«Les nouveaux bâtiments permettront de reloger les réfugiés vivant près du château, confirme Georges Engel. Ces locaux seront plus fonctionnels que les actuels. Ils accueilleront environ une soixantaine de personnes.» Dans un premier temps, une trentaine de réfugiés sont attendus dans ces nouveaux locaux. Le premier magistrat poursuit : «La commune de Sanem a une tradition dans l’accueil des réfugiés. Nous avons par exemple accueilli des personnes venant des Balkans pendant le conflit au Monténégro…»
La commune du bassin minier continue ainsi de faire sa part pour accueillir les demandeurs de protection internationale. Et ce n’est pas terminé. «L’ancienne maison de retraite de Soleuvre sera également rénovée en vue d’accueillir des réfugiés, ajoute le bourgmestre de Sanem. Ici, les chiffres sont très différents : on parle de 300 réfugiés. Je viens de donner l’autorisation de construire pour lancer les travaux.» Ce chantier sera géré par le ministère du Développement durable et des Infrastructures. Aucune date n’a été fixée quant à l’arrivée du premier réfugié dans l’ancienne maison de retraite.
Laurent Duraisin