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Sandweiler – L’accueil d’urgence arrive


Hier, la ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, et le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, ont présenté aux députés, leur projet de construction de deux bâtiments, destinés à accueillir « provisoirement » toutes les personnes en situation d’urgence.

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Le centre de rétention va prochainement avoir un nouveau voisin : une structure d’accueil pour des personnes en situation d’urgence. (Photos Jean-Claude Ernst)

Deux bâtiments pour une structure d’accueil d’urgence. Tel est le projet, présenté hier, aux députés de la commission du Développement durable et des Infrastructures et de la commission de la Famille et de l’Intégration, par les ministres François Bausch (Développement durable et Infrastructures) et Corinne Cahen (Famille et Intégration). Ces deux bâtiments devraient être construits à Sandweiler, non loin du centre de rétention, sur un terrain appartenant à l’État.

« Cette structure d’accueil a vocation à accueillir provisoirement, c’est-à-dire quelques semaines, les personnes en situation d’urgence, confie Dominique Faber, conseillère de direction 1ère classe au ministère de la Famille et de l’Intégration. Elle sera utilisée pour les sans-abris, hors Wanteraktion (NDLR : accueil des sans domicile fixe lors de la période hivernale). Elle permettra aussi de faire face à un afflux important de demandeurs d’asile ainsi qu’à une situation de crise : par exemple, si, par malheur, un incendie se déclarait dans un établissement accueillant des handicapés ou des personnes, on pourra les héberger temporairement dans ces bâtiments. »

Budgétisé à 6 millions d’euros, ces deux bâtiments, tous deux composés d’un rez-de-chaussée et d’un premier étage, auront une capacité totale d’accueil de près de 400 personnes : 350 pour l’un, 38 pour l’autre. Le premier bâtiment mettra à disposition des dortoirs pour 298 hommes, 32 femmes et 6 familles. Le second aura des chambres individuelles (18 chambres de 24 m²). « Les deux bâtiments sont flexibles et modulables, précise Dominique Faber. Les cloisons pourront être déplacées pour répondre aux besoins. »

Guillaume Chassaing

Article à lire en intégralité dans l’édition papier du Quotidien de ce mardi.