Les pluies abondantes de ce début de semaine ont considérablement fait monter le niveau des cours d’eau et rivières du pays. Des risques de crue sont plus particulièrement à craindre au sud-est, dans les communes bordées par la Moselle.
Le souffle de la tempête qui a balayé et détrempé le Luxembourg, dont le point d’orgue a été atteint mardi, est heureusement retombé. Mais les risques de crue n’en sont pas moins écartés. De Hesperange à Echernach, les parcs, champs ou lisières de forêts sont très souvent submergés. C’est plus impressionnant encore à Schengen, où l’on ne distingue presque plus les berges de la place de l’Europe.
Les niveaux de l’Alzette, la Sûre et l’Our restent toutefois assez bas ce mercredi (entre 150 et 300 cm en moyenne), contrairement à la Moselle qui flirte avec la cote de vigilance (530 cm). Comme le montrent les graphiques actualisés par l’Administration de la gestion de l’eau.
Les communes situées le long de la route du vin ne sont donc pas à l’abri d’inondations durant les prochaines heures, en attendant la décrue. En particulier de Grevenmacher, où le niveau a dépassé en milieu d’après-midi la cote de référence (532 cm), jusqu’à Stadtbredimus (524 cm).
Mais que les riverains se rassurent, on est encore loin de la cote de pré-alerte (710 cm) et encore plus loin de la crue historique d’avril 1983 (951 cm).
Le Quotidien