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Quel avenir pour le château de Sanem ?


Le château de Sanem est classé depuis 1971.

Inoccupé depuis l’été 2016, le château de Sanem, propriété de l’État, se dégrade et se cherche toujours un avenir.

Depuis l’été 2016 (NDLR : et le départ à Belval du Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe), le château de Sanem est inoccupé et son état se dégrade considérablement. À tel point que les visites de l’intérieur sont désormais interdites. La crainte de dommages irréversibles est d’ailleurs réelle», lance Marc Baum dans une question parlementaire. Et le député déi Lénk estime que «ce château (NDLR : classé monument historique en 1971 et propriété de l’État depuis 1972) représente un patrimoine unique pour la commune de Sanem et ses habitants ainsi que pour tout le pays».

La ministre de la Culture, Sam Tanson, et le ministre des Finances, Pierre Gramegna, semblent partager cet avis et ont confirmé dans leur réponse que «la vente du château n’a pas été considérée et une utilisation du château par des services administratifs, des activités culturelles ou à vocation éducative devrait permettre d’assurer une accessibilité au public de ces lieux historiques».

Mais quel sera l’avenir du château? Les deux ministres ne peuvent pas encore répondre précisément à cette question. «Différentes analyses ont été réalisées au cours des derniers mois et diverses pistes quant à une réaffectation future du bâtiment ont été explorées, y inclus notamment lors du groupe de travail « château de Sanem », sans qu’une conclusion ait pu être tirée à ce stade, indiquent Sam Tanson et Pierre Gramegna. Des contacts avec la commune ont eu lieu dans le passé et il est prévu de renouer ces contacts dans le cadre des réflexions en cours.»

Les deux ministres poursuivent en soulignant qu’«en ce qui concerne la rénovation du bâtiment par étapes, il faut savoir qu’une utilisation provisoire et temporaire de certains locaux et sous certaines conditions reste possible à l’heure actuelle en attendant le début des travaux». Mais «une bonne exécution de ces travaux exige cependant que pendant le chantier, le château ne soit pas occupé».