La Nuit des langues commence ce soir et honore le multilinguisme du pays.
Le multilinguisme du Luxembourg est l’image d’Épinal que tout le monde a en tête. Cela vaut sûrement le coup de creuser le cliché. C’est possible aujourd’hui à partir de 18 h 30 lors de la Nuit des langues à Neimënster. L’institut Pierre Werner s’est associé avec le bureau de liaison du Parlement européen au Luxembourg pour proposer cet événement germano-franco-portugais. En arrivant, le public peut d’office échanger avec les traducteurs du Parlement européen pour découvrir leur travail et même passer des tests pour évaluer ses compétences linguistiques. En parallèle, il est possible de faire un jeu du Goethe-Institut ou de visiter l’exposition «Komplett Kafka» de Nicolas Mahler, «génie autrichien de la BD».
Carsten Pfeiffer ouvrira le bal en allemand avec une intervention – de manière humoristique et non scientifique – sur la formation de sa langue maternelle avec ses absurdités, ses curiosités et ses emprunts. Traduit simultanément du portugais au français, le professeur Zulmira Santos se penchera sur le rôle de la langue portugaise dans le monde du XVe siècle à nos jours. Pour compléter le trio linguistique, le français sera mis à l’honneur par Lisa Ducasse. Non pas en parlant, mais lors d’un concert avec des extraits de son prochain album. Invitée à la Fête de l’humanité ou aux Francofolies de La Réunion, elle invite au voyage de ses textes inspirés d’échappées réelles où «la vulnérabilité rencontre la nature sauvage et les mots deviennent des voyages d’un autre monde».