Problème de « sexto » chez les ados : les conseils à suivre

Dans la foulée de la BD réalisée pour les jeunes Luxembourgeois, le réseau Ecpat-Luxembourg (End Child Prostitution, Child Pornography and Trafficking of Children for Sexual Purposes) conseille aux jeunes de ne pas envoyer de textos avec des photos de soi nu.

Il est d’ailleurs illégal de diffuser hors de la sphère privée une photo de mineur nu. Si malgré tout un jeune ne résiste pas à l’envie de partager son intimité avec la personne avec laquelle il entretient une relation, il est préférable de ne pas laisser son visage apparaître sur la photo, ni aucun signe distinctif comme un tatouage, un piercing ou un grain de beauté. De cette manière, il sera impossible pour un maître-chanteur, par exemple, d’extorquer de l’argent à la victime.

Enfin, s’il est déjà trop tard, que la victime a vu sa photo circuler sur internet, l’Ecpat insiste sur le fait qu’«il faut en parler». C’est d’ailleurs l’un des principaux messages de la bande dessinée. «Ce n’est pas à la victime d’avoir honte, répètent à tour de rôle les intervenants de l’Ecpat. Ça arrive à tout le monde de faire une erreur. Il ne faut pas laisser la victime seule, mais en parler à des professeurs, des associations», même si souvent quand une telle histoire nous tombe dessus, on se sent désemparé.

Qui contacter en cas de problème ?

– Pour faire enlever l’image en question d’un site précis : Bee Secure Stopline (www.stopline.bee-secure.lu)
– Afin de parler à quelqu’un en toute confidentialité et de recevoir des conseils : Bee Secure Helpline (au 80 02 12 34)
– Afin de parler à quelqu’un en toute confidentialité et de recevoir de l’aide : Kannerjugendtelefon (au 116 111)
– En cas d’urgence : Police – Section de la protection de la jeunesse (au 12 32-1)

Audrey Libiez