L’Attert, au niveau de Colmar-Berg, est affectée par une pollution consécutive à une fuite d’huile hydraulique provenant de l’usine Goodyear située à proximité. Des travaux de réparation sont en cours et des mesures sont prises pour limiter l’impact environnemental.
Les eaux de l’Attert, troublées depuis avril après un déversement accidentel d’huile hydraulique provenant de l’usine Goodyear à proximité, vont-elles redevenir paisibles ? Il semble que ce soit en bonne voie, a fait savoir le ministère du Développement durable mercredi.
Le fabricant de pneus est en train de réparer l’unité de production défectueuse et procède à la réfection une partie du réseau des eaux pluviales du site pour éviter toute pollution future. Deux barrages provisoires en terre ont été construits afin d’éviter tout nouveau déversement vers le cours d’eau.
« Forte amélioration de la situation »
Ces barrages font l’objet de contrôles, tout comme le niveau d’eau, d’où la présence continuelle de fourgons pompe tonne sur le site. Ils resteront en place jusqu’à ce qu’une solution définitive et pérenne soit mise en œuvre. Les échantillons d’eau prélevés et analysés dans la foulée montrent « une forte amélioration de la situation », indique le ministère. « Quelques trainées d’huiles apparaissent de temps en temps et sont prises en charge » par les services de Goodyear.
Par ailleurs, il a été exclu un quelconque impact des travaux de la RN22, non loin de là, qui « étaient planifiés par l’Administration des ponts et chaussées bien avant l’incident ».
Enfin, les restrictions relatives à la pêche des poissons, rendus potentiellement impropres à la consommation, restent pour l’heure d’actualité. Le débit de l’Attert, puissant ces dernières semaines en raison des conditions météo, a retardé les analyses des échantillons prélevés.
Le Quotidien
Beaucoup trop des rejets directement dans les rivières