Le LCGB est remonté après une entrevue avec le ministre du Travail lundi, à laquelle la direction de Saint-Paul n’a pas participé. Le syndicat dénonce une « attitude de mépris envers le personnel » concerné par un plan social.
Pour rappel, Saint-Paul qui édite notamment le plus ancien journal luxembourgeois, le Luxemburger Wort, a annoncé mi-septembre un plan social prévoyant la suppression de 80 emplois sur les 330 que compte le groupe.
Les négociations se trouvant actuellement « dans une impasse », une délégation du LCGB a donc rencontré le ministre du Travail Dan Kersch lundi. Une entrevue qui se voulait tripartite. La direction de Saint-Paul n’a « même pas jugé nécessaire de participer à un tel échange, relevant d’une forte attitude d’irrespect et de mépris envers son personnel », tance le LCGB dans un communiqué mardi.
« Appui essentiel » du ministre
Les revendications syndicales portent sur les conditions de départs volontaires, l’indemnité de départ extralégale ou encore l’indemnité de formation. « Pour le LCGB, il est primordial qu’à l’issue du plan social aucun salarié ne se retrouve au chômage », insiste le communiqué. Le syndicat salue par ailleurs une réunion « constructive et positive » avec Dan Kersch, désireux de « trouver une solution dans l’intérêt des salariés ». Il a d’ailleurs exprimé sa volonté de recourir à un plan de maintien dans l’emploi et contactera la direction générale à cette fin, rapporte le LCGB.
Une direction qui affiche « une forte non-volonté de sauvegarder les emplois et les existences des salariés », malgré les initiatives engagées et « un appui essentiel du ministre du Travail », déplore encore le LCGB.
LQ