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Piste de motocross à Bockholtz-Goesdorf : les motards rongent leur frein


La piste n'est ouverte que d'août à octobre. Le secteur est fréquenté par les chats sauvages et de nombreux oiseaux. (illustration Didier Sylvestre)

Un site alternatif à la piste de motocross de la localité de Bockholtz-Goesdorf n’a toujours pas été trouvé.

Les services du ministère des Sports travaillent toujours avec la fédération de motocross afin de trouver un site alternatif à Luxembourg, «voire même en Wallonie», au circuit situé à Bockholtz-Goesdorf. C’est ce qu’a précisé le secrétaire d’État à l’Environnement, Camille Gira, à travers sa réponse à une question parlementaire posée par le député CSV Marc Spautz. L’élu chrétien-social a rappelé que ce site avait le droit depuis 2016 d’accueillir les passionné de sports mécaniques uniquement entre août et octobre du fait du classement du site dans une zone naturelle IBA (Important Birds Area, zone importante pour les oiseaux). Le secteur serait aussi fréquenté par les chats sauvages.

Le secrétaire d’État a souligné dans sa réponse que «même si ces recherches n’ont pas encore abouti, les services gouvernementaux continueront à trouver avec toutes les parties concernées une solution viable dans l’intérêt du sport motocycliste tout en respectant les contraintes environnementales afférentes. Le député a en effet rappelé le début de polémique qui avait suivi le classement du site de Bockholtz-Goesdorf. Le représentant du gouvernement a rappelé que la Motor Union Luxembourg (MUL) avait été avertie dès 2015, de l’existence des restrictions d’utilisation du site en raison de la présence d’espèces sensibles et intégralement protégées. Des restrictions avaient été mises en place dès cette année pour les entraînements sur la piste.

La MUL devait apporter la preuve, via un cabinet d’experts, que les activités du site n’affectaient pas cette fameuse zone naturelle IBA. La MUL n’aurait toujours pas effectué ce type d’évaluation selon le ministère, d’où les restrictions d’utilisation. La MUL a d’ailleurs soumis ce dossier devant le tribunal administratif.

Le Quotidien