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Piqué(e) par une tique ? Aidez la science !


L’étude permettra de comprendre l’origine d’un syndrome mal connu. 

Le Luxembourg Institute of Health (LIH) a lancé un appel au public pour qu’il participe à une étude nationale sur les piqûres de tiques.

Le Luxembourg Institute of Health (LIH) lance une étude nationale sur les piqûres de tiques provoquant des allergies à la viande rouge. C’est le groupe de Molecular & Translational Allergology du LIH qui encadre ces recherches et fait appel au public pour y participer. L’étude «ImmunoGal» vise à mieux comprendre les piqûres de tiques et leur lien potentiel avec l’allergie à la viande rouge, une affection encore mal comprise connue sous le nom de syndrome α-Gal. Si vous avez récemment été piqué par une tique, les chercheurs du LIH vous encouragent à la rapporter et à participer à cette étude importante.

Le syndrome α-Gal, est une affection potentiellement grave déclenchée par la consommation de viande de mammifère ou d’autres produits d’origine animale comme les abats. Contrairement à la plupart des allergies alimentaires, les symptômes apparaissent généralement plusieurs heures après l’ingestion. La réaction cutanée est le symptôme le plus fréquent, mais de nombreux patients présentent des symptômes combinés affectant la peau, le système gastro-intestinal et/ou respiratoire. Des recherches récentes suggèrent que les piqûres de tiques sont un facteur déclencheur clé dans le développement de cette allergie, mais de nombreuses inconnues subsistent.

Les personnes ayant été piquées par une tique sont invitées à contacter le LIH (immunogal@lih.lu ou au +352 26970-400) et à se rendre au Luxembourg Research Clinic dans les 48 heures suivant la détection de la piqûre, puis à nouveau 4 à 6 semaines plus tard. L’étude analysera l’espèce de la tique, recherchera la présence d’agents pathogènes, et collectera des échantillons sanguins afin d’observer les réponses immunitaires au fil du temps. Un sous-groupe de participants sera invité à une troisième visite, trois mois après la piqûre, pour un suivi complet à l’unité d’allergologie du CHL.