Le confinement imposé aux «vieux», c'est une gifle donnée à la longévité qui entraîne une remise en question de la place du grand âge dans notre société occidentale, estime Lucien, pensionnaire octogénaire.
Il ne se laisse pas abattre. Pensionnaires d'une maison de retraite depuis deux ans et demi à Mondorf-les-Bains, Lucien et son épouse Colette profitent des libertés accordées sous un soleil printanier. «Nous avons le droit de nous promener autour de la résidence, en pleine nature, mais dans un périmètre déterminé», nous explique Lucien qui sort marcher tous les jours. Avant le confinement, il se rendait chaque matin au centre de la Cité thermale pour y acheter sa presse quotidienne. «Je me suis abonné depuis à trois journaux, puisque je ne peux plus me les procurer moi-même», dit-il. C'est un lecteur passionné. Rien ne lui échappe et il suit toutes les conférences de presse du gouvernement Bettel depuis le début de l'épidémie. Il envoie d'ailleurs régulièrement des e-mails aux ministres pour leur faire part de la situation des personnes âgées pendant cette crise sanitaire et leur donner des pistes de réflexion. «On se bat beaucoup, mais ...Cet article est réservé aux abonnés.
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