Le géoparc du Mullerthal a annoncé, ce jeudi 9 janvier, l’arrivée et l’intégration dans son «Wall of Geoparks» d’une pierre remarquable provenant du Géopar Platabergens, en Suède.
Cette pièce maîtresse de l’exposition permanente interactive du Mullerthal vise à «éveiller la curiosité des visiteurs et à les informer sur le cycle des roches et la géodiversité», peut-on lire dans le communiqué envoyé.
En présentant des pierres du monde entier, le «Wall of Geoparks» favorise ainsi une compréhension «plus profonde» de l’héritage géologique commun «qui nous relie tous». Le calcaire provient de la montagne tabulaire Kinnekulle et date d’environ 465 millions d’années.
Des fossiles d’êtres vivants disparus, dont des orthocératites – d’anciens céphalopodes à la coquille conique – sont incrustés dans la pierre. En observant attentivement, le visiteur peut découvrir l’un de ces fossiles dans le calcaire.
D’un point de vue scientifique, le calcaire de Kinnekulle offre un aperçu précieux de l’oxygénation passée et de ses effets sur les écosystèmes.
Ces recherches permettent de mieux comprendre les liens entre le climat, l’environnement et les organismes dans le passé, ce qui pourrait aider les scientifiques à prédire les changements environnementaux futurs.