La moisson 2017, très hétérogène, est le résultat d’averses inégales.
La création de la coopérative des producteurs luxembourgeois de semences (LSG) remonte à 1960. Depuis quelques années, les producteurs remarquent les effets du changement climatique sur le Grand-Duché. Les récoltes de 2016 ont été mauvaises, la faute notamment aux pluies diluviennes et au manque de soleil.
Meilleures récoltes dans le Nord
Les pertes tournaient autour de 25% pour les céréales et 30% pour le colza, tandis que la qualité de l’orge et des fourrages laisse à désirer. La moisson 2017, elle, est très hétérogène, dans le sens où les récoltes ont été très inégales à travers le pays. Tandis qu’elle a été bonne dans une région, elle a été très mauvaise dans une autre. La raison de ces grandes différences est la pluie qui a été très variable au cours de l’année.
Comme l’ont expliqué mardi les responsables de la LSG lors d’une conférence de presse, à l’issue de la visite de l’Agrocenter de Mersch par le ministre de l’Agriculture, Fernand Etgen, les meilleures récoltes ont été enregistrées dans le nord du pays.
La récolte a été moins bonne dans le sud du pays, où il aura beaucoup moins plu et où il aura fait beaucoup trop sec durant le printemps et l’été, si bien qu’en certains endroits, la récolte se situe bien en dessous de la moyenne, «entre 30 et 50% de moins», comme le reconnaît Steve Turmes, directeur de la LSG.
La moisson d’été a déçu
La qualité du colza et les moissons d’hiver (blé, orge et triticale) est bonne et de bien meilleure qualité que l’année dernière. En revanche, la moisson d’été a déçu.
Il est n’est donc pas si simple de dresser un bilan clair de la moisson 2017, comme le reconnaît Steve Turmes, directeur de la LSG. À considérer la période 2013-2017 comme un tout, 2017 serait la «deuxième plus mauvaise récolte». Généralement, «la qualité a été bonne. En revanche, la quantité a été médiocre».
Frédéric Braun